Star Wars: Battlefront Classic Collection

Ah, Star Wars Battlefront I et II ! Ces simples mots suffisent à transporter les plus fervents nostalgiques vers une galaxie lointaine, très lointaine… où les sabres laser crépitent et où l’aventure se déroule comme une saga épique sous nos yeux. Maintenant, vingt ans après avoir ensorcelé les joueurs, Star Wars Battlefront fait son grand retour dans une compilation qui fait palpiter nos cœurs de gamers comme des moteurs hyperdrive, orchestrée par Aspyr. Intitulée “Star Wars Battlefront: Classic Collection”, elle nous invite à un véritable voyage temporel, un retour à l’époque où les manettes étaient plus grosses que nos mains et où les pixels dansaient comme des Ewoks en fête.

Chez GeekNPlay, nous nous souvenons encore du jour où nous avons appris que Star Wars Battlefront et sa suite allaient envahir nos PlayStation 5, Xbox Series, PC et même nos Nintendo Switch ! Star Wars Battlefront sur Switch ?! C’était comme voir Yoda jouer au volley-ball avec des Ewoks : surprenant, mais carrément génial. Pourtant, une question persistait dans nos esprits : est-ce que cette nostalgie serait aussi délicieuse que dans nos souvenirs ? Allions-nous retrouver la frénésie des batailles sur Endor, l’excitation des affrontements sur Kamino ? Ou risquions-nous de nous retrouver avec un Jar Jar Binks vidéoludique, décevant et désastreux ?

Spoiler alert : les frissons étaient bel et bien au rendez-vous. Mais, et voici le “mais” aussi imposant qu’un Star Destroyer, tous les aspects ne brillaient pas autant que le sabre de Dark Vador…

A long time ago…

Star Wars: Battlefront, le jeu qui nous a fait ressentir toutes sortes d’émotions, des frissons de victoire aux hurlements de frustration lorsque l’on se faisait capturer par l’Empire ! Développé à l’origine par Pandemic Studios et édité par LucasArts, ce petit bijou vidéoludique a débarqué sur nos écrans en septembre 2004 pour notre plus grand plaisir (ou désespoir, selon votre expérience de jeu). Cousin galactique de Battlefield 1942, le jeu vous plaçait dans la peau d’un personnage de la licence et votre but était de prendre des postes de commandement avant l’ennemi, de tirer sur tout ce qui bouge et de tout faire pour ne pas finir en charpie sous les tirs adverses. Enfin, ça, c’était avant qu’Electronic Arts décide de secouer les choses en proposant un reboot de Battlefront développé par DICE en 2015. Eh oui, même les Jedi modernisent leurs armes de temps en temps ! Que vous aimiez voir vos adversaires en vue à la première personne ou à la troisième personne, Battlefront avait de quoi satisfaire toutes vos envies de destruction stellaire. Maintenant, parlons du principe du jeu. Vous vous retrouvez plongé au cœur des plus grandes batailles de l’univers Star Wars, à des époques où les clones et les droïdes se tirent dessus comme s’ils étaient en plein feu d’artifice. Le but ? Évidemment, il s’agit de massacrer autant d’ennemis que possible pour mener votre camp à la victoire. C’est comme une partie de cache-cache, sauf que cette fois, les caches sont des postes de commandement et les enfants qui vous cherchent ont des blasters. Et attention, une fois que votre équipe atteint zéro points de renforts, c’est game over.

Pour explorer l’univers de Star Wars: Battlefront, vous aviez la liberté de tout réparer et de piloter, du plus petit chasseur X-wing au colossal AT-AT. Imaginez-vous avec votre propre atelier intergalactique, où vous pourriez bidouiller vos engins de guerre à votre guise. Qui sait, peut-être que Dark Vador aurait bien besoin d’un petit coup de clé à molette sur son Tie Fighter avant de s’envoler vers de nouvelles aventures… Et dans cette grande fête cosmique, il y a même place pour les indigènes. Des Wookiees qui se battent sur Kashyyyk, des Ewoks qui jouent les acrobates sur Endor… C’est un peu comme une kermesse interstellaire où chacun veut sa part du gâteau (ou plutôt du sabacc, si vous préférez). Pour sa suite sortie en 2004, vous vous retrouvez au cœur des guerres intergalactiques, à cheval entre l’époque de la Guerre des Clones et celle de la lutte entre l’Empire galactique et l’Alliance rebelle. Vous voilà à revivre les moments les plus mémorables de la saga, des combats épiques sur Géonosis, Felucia, Coruscant, Mygeeto, Kashyyyk et Utapau, à l’abordage effréné du vaisseau Tantive IV et aux escarmouches glaciales de Hoth. Sans oublier les batailles spatiales en apesanteur, où les étoiles elles-mêmes semblent s’incliner devant votre puissance, que ce soit au-dessus de Felucia, Coruscant, Kashyyyk, Hoth, Mustafar, Tatooine, et bien d’autres lieux encore.

Bien utiliser la Force, en 2024 il faut :

Maintenant, parlons de Star Wars: Battlefront Classic Collection, un mélange de nostalgie et de frustration enveloppé dans un joyeux chaos galactique. Mais avant de pénétrer dans l’obscurité de la critique, commençons par le bon côté des choses : le plaisir. Ah, quel pied ! Se replonger dans ces jeux qui ont bercé notre enfance c’est comme retrouver son sabre laser après l’avoir perdu pendant un siècle dans le désert de Tatooine. C’est un retour aux sources qui fait du bien, même si il a fallu quelques heures pour se réhabituer aux commandes particulières. Retrouver le mode en ligne, même s’il est un peu daté, procure toujours autant de plaisir que lorsque nous étions de jeunes padawans. Cependant, tout n’est pas rose dans cette galaxie lointaine. Oh que non. Si vous êtes aussi nostalgique que nous de cette époque dorée du jeu vidéo, vous saurez que la promesse d’un portage fidèle est plus qu’alléchante. Et pourtant, certains bugs déjà présents dans les versions de 2004 et 2005 sont toujours là ! De plus, au lancement du jeu le 14 mars 2024, il était presque impossible de rejoindre les étoiles et d’avoir une place sur les serveurs. Les joueurs ont dû se rabattre sur des serveurs de la communauté, où la connexion était aussi stable qu’un droïde asthmatique sur Hoth. Et même lorsque tout semblait bien se passer, le ping galactique causé par les serveurs d’Aspyr pouvait vous couper l’herbe sous le pied plus vite que vous ne pouvez dire “je suis ton père”, vous laissant déconnecté et désespéré. Si le problème a été corrigé depuis, il est encore aujourd’hui difficile de trouver du monde sur les maps. Certains serveurs sont vides et parfois, un crash survient en pleine partie, vous obligeant à redémarrer le jeu et à prier pour retrouver une place avec de VRAIS joueurs plutôt qu’avec des bots. Et que dire des commandes inaccessibles qui vous forcent à quitter le jeu entièrement pour revenir à la case départ, ou des crashs complets qui vous renvoient directement au menu principal de votre console ?

Et pour ajouter à la liste des déceptions, les versions françaises des dialogues et des cinématiques ont mystérieusement disparu…

Star Wars Battlefront: Classic Collection semble souffrir des erreurs de développement d’Aspyr. Pour couronner le tout, le crossplay n’est même pas une option. Imaginez-vous, vous pourriez avoir des parties épiques avec 64 personnes, mais non, vous vous retrouvez à jouer avec des bots et une poignée d’humains, s’il y en a. C’est un peu comme organiser une fête dans un hangar de Mos Eisley et réaliser que seuls quelques Jawas ont daigné se montrer…

Conclusion :

Star Wars: Battlefront Classic Collection est un voyage émotionnel tumultueux entre la joie de retrouver des souvenirs d’enfance et la frustration de voir ces souvenirs ternis par des problèmes techniques. Mais malgré ses défauts, la Force est toujours présente dans cet univers, prête à nous accompagner dans nos batailles intergalactiques, que ce soit contre l’Empire ou contre les bugs du jeu. Alors, que la Force soit avec nous, et que les développeurs d’Aspyr se ressaisissent rapidement, car nous avons encore beaucoup de batailles à livrer dans cette galaxie lointaine, très lointaine.

Star Wars: Battlefront Classic Collection

6.5

Note

6.5/10

POINTS POSITIFS

  • La nostalgie
  • Un portage à retrouver sur Switch, Xbox, PlayStation et PC
  • Deux jeux emblématiques
  • Bonne durée de vie

POINTS NÉGATIFS

  • Beaucoup de bugs
  • Pas de crossplay
  • Plus de doublage français
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DrFamikon

Amateur de bières et de FPS, grand fan de Heavy Metal et collectionneur

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