Review Pompom The Great Space Rescue

Review Pompom The Great Space Rescue

Si vous êtes amateurs de jeu old school tout en pixel de l’ère 16 bits l’image d’en tête de ce test a dû vous interpeler. Il est clair que Pompom, développé par TOMO CAMP et édité par PID Games rappel l’esthétisme des titres sortis sur la Megadrive de SEGA ou de la Super Nintendo. Si les graphismes ont déjà été vu mille fois, Pompom tire son originalité de son gameplay bien particulier. Si vous êtes curieux, nous vous proposons de suivre ce charmant hamster tout au long de ce test effectué sur PC via un code Steam.

Un scénario complètement barré

Review Pompom The Great Space RescueLes scénaristes de Pompom The Great Space Rescue ne se sont pas vraiment pris la tête question scénario. Le sentiment de jouer à un titre de plateforme issu des années 90 n’en est que plus prégnante.
A moins que nous ne soyons passé à côté d’un quelconque message caché, l’histoire se résume en quelques phrases. Jugez plutôt :

Pompom est un paisible hamster qui vit tranquillement dans sa petite cage occupant ses loisirs en faisant de la roue et en grignotant des carottes. Mais un jour, tout bascule. En effet, lors d’un paisible après-midi ensoleillé surgissent de nulle part des chats pirates qui atterrissent dans la chambre de Pompom et de Toshi son maître ! Les brigands sont venus kidnapper le jeune garçon pour en faire leur mousse !
Les vilains félins s’échappent avec leur humain apeuré et en larme qui crie à l’aide en direction de son ami à fourrure. Notre créature kawaï est plongée dans un profond désarroi !

Mais on ne kidnappe pas le maître de Pompom aussi facilement. Notre valeureuse petite créature s’échappe de sa cage et fonce délivrer son ami… Elle compte bien délivrer celui qui n’a eu de cesse de le nourrir et le délivrer des griffes félines.
Toutefois, les embûches seront nombreuses sur le chemin de notre valeureux rongeur de la famille des Cricetidae. En effet, le protagoniste de cette aventure a tendance à se comporter comme les Lemmings de Psychnosis sortis en 1999… Ce qui nous réserve un gameplay bien particulier.

Un gameplay original

Review Pompom The Great Space RescueSous ses airs de jeu de plate forme classique se cache en fait un jeu de réflexion et de rapidité où le timing est la clé de la réussite. En fait, comme les Lemmings développés par DMA Design, Pompom se contente d’avancer bêtement dans un niveau. Lorsqu’il arrive au bord d’un précipice, il saute. Peu importe ce qui l’attend à l’arrivée, tel un kamikaze, Pompom se jette littéralement dans le vide. Et c’est à VOUS de sauver la bestiole afin qu’elle arrive à la fin du niveau.

En général, la créature récupère différents items sur son chemin (bloc de plate forme, trampoline, parapluie, canons, etc…) et il faudra donc les positionner intelligemment afin d’éviter le game over.
Pour vous aider dans votre réflexion, il est possible de suspendre le temps en appuyant sur la barre d’espacement. Toutefois, cet arrêt est provisoire et il faut attendre un certain temps avant de pouvoir l’utiliser à nouveau. Il faudra donc composer avec cette jauge qui se trouve en haut de l’écran et ne pas se mélanger les pinceaux.
De même, les items récupérés sont souvent à nombre limité et il faudra donc composer avec leur quantité et surtout leur spécificité. Pour cela, la molette sert à passer d’un item à un autre facilement.

Ainsi, le titre nous fait penser en quelque sorte à l’excellent Yoshi Touch & Go sorti sur Nintendo DS. Même si Pompom est beaucoup moins accès « action » et beaucoup plus « réflexion » les deux titres partagent néanmoins pas mal de similitudes. Sans compter tous les hommages rendus aux grands titres de l’époque des années 90. Citons des clins d’œil à Super Mario Bros 3, Super Castlevania, Donkey Kong, PC Kid, etc…

Une variété de situations appréciables

Review Pompom The Great Space RescuePompom The Great Space Rescue ne se limite pas à vous proposer des items qu’il faut judicieusement placer le long du parcours. En effet, la variété des décors traversés vous amène à interagir directement avec des objets ou créatures du décor. Ainsi, il ne faudra pas hésiter à titiller des poissons pour les faire surgir hors de l’eau, utiliser des mécanismes pour bouger des plates formes ou couper l’électricité! Les situations sont donc originales et variées. De plus, les niveaux ne se ressemblent que très rarement. De même, les items ne se résument pas à des blocs, il est possible ainsi d’obtenir un fouet, des gouttes d’eau, un réveille qui permet à Pompom de s’arrêter, des canons, etc.

Certains niveaux sont complètement fous à l’image de celui où notre sympathique créature se retrouve sur un wagon et où il vous faudra dessiner vous-même les rails. De quoi rager et se rappeler de Donkey Kong Country. Sans parler des niveaux démentiels où il faut par exemple tenir une lampe pour effrayer les fantômes et construire simultanément un parcours pour Pompom ! Le level design est exemplaire et sans cesse renouvelé !

Dans le même ordre d’idée, la variété est également présente dans les niveaux traversés. Vous traverserez des chantiers urbains, visiterez une plage paradisiaque et des forêts impénétrables. Vous vous enfoncerez également jusque dans les profondeurs inhospitalières d’anciens temples pour finir par vous retrouver dans l’espace.
Outre les dangers matériels tels des noix de cocos, pointes acérés et autres précipices, des ennemis sont également présents à l’image d’étoiles de mer kamikaze, ouvriers moustachus chevronnés, sorte de pygmées malintentionnés ou essaim d’abeille énervé. Il faudra parfois leur sauté dessus, mais la lave sera peut être votre pire ennemi.

Enfin, si vous voulez sauver votre maître Hoshi il faudra également combattre des boss… En effet, chacun des 7 mondes abrite un chef félin impitoyable qu’il faudra défaire si vous souhaitez faire apparaitre le Big Boss et assister au dénouement de cette histoire mignonnette. Tel un plombier moustachu, quelques sauts sur leur tête suffiront pour leur faire mordre la poussière. Sauf que lorsqu’il n’y a pas de touche « saut » c’est un peu plus compliqué… Le timing est primordial et là aussi, l’originalité est au rendez-vous.

Conclusion

Pour conclure, Pompom avec son petit d’air d’Hamtaro de Ritsuko Kawai réjouira sans nul doute les amateurs de jeu old school original tout en pixel. Proposant de multiples références et un gameplay novateur, le titre de Tomo Camp est un honnête divertissement. Certes, certains passages risquent de décourager les allergiques du die & retry. Même en facile avec une jauge de temps plus grande et un nombre de vie plus conséquent certains passages s’avèrent tendus voir frustrant. Ainsi, récolter toutes les pièces de tous les niveaux représente un véritable challenge prise de tête. A réserver aux plus hardcore des gamers. Le joueur moyen se contentera de vivre son aventure à son rythme sans trop de prise de tête. Les niveaux sont plutôt courts et les check points assez nombreux pour ne pas être découragé.

Ainsi, les aventures de Pompom méritent largement que l’on s’y attarde. Surtout pour 15€.Y jouer avec un clavier souris étant un réel plaisir. Nous n’attendions pas grand-chose de ce jeu et nous avons été, au final, agréablement surpris. L’essayer, c’est l’adopter ! Car sous ses airs classiques et déjà vu se cache un titre réellement novateur.

Pompom

8

Note

8.0/10

POINTS POSITIFS

  • Un gameplay original
  • Des situations variées
  • Un titre tout en pixel, digne des 16 bits des années 90
  • Mini prix, maxi plaisir
  • La possibilité de lisser l’image et de mettre un filtre SNES (type rendu cathodique)

POINTS NÉGATIFS

  • Demande un minimum d’exigence
  • Certains passages frustrants
  • Un poil court
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yancha

Rédacteur avec pas mal d'XP au compteur ayant grandi avec les bornes d'arcades à l'ère 8 et 16 bits.

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