Après nous avoir gratifié d’un Prinny Presents NIS Classics Vol. 1 convaincant, l’éditeur NIS America proposera, dès le 13 mai, un volume 2 tout aussi déjanté et chronophage. Si Phantom Brave et Soul Nomad sont des valeurs sûrs en matière de tactical RPG, qu’en est-il de Makai Kingdom : Reclaimed and Rebound et de ZHP : Unlosing Ranger vs. Darkdeath Evilman ? C’est ce que nous allons découvrir tout au long de ce test de Prinny Presents NIS Classics Vol. 2 réalisé sur Nintendo Switch. Comme pour le volume 1, nous allons vous présenter les deux titres séparément et en détail. Êtes-vous près pour un voyage dans le passé vidéoludique ?

Après plus d’une décennie, deux classiques du RPG sont de retour sur Nintendo Switch et PC pour émerveiller les aficionados du genre. D’un côté, Makai Kingdom : Reclaimed and Rebound, un Tactical RPG pur jus qui propose un gameplay inspiré à la fois de Phantom Brave et de Disgaea avec un contenu étendu. De l’autre, ZHP Unlosing Unlosing Ranger vs. Darkdeath Evilman qui propose une aventure singulière pleine d’action et d’humour. 2 titres qui vous ont peut-être échappé lors de leurs sorties et qui sont aujourd’hui proposés dans une version quelque peu lifté. Les titres proposent également des voix japonaises et anglaises ! Par contre, toujours pas de sous-titre français… Mais ne boudons pas notre plaisir et laissez-nous vous présenter le 1er titre chronologique de cette compilation qui fait, une nouvelle fois, dans la démesure.

Makai Kingdom : Reclaimed and Rebound

Le titre d’origine se nomme Makai Kingdom : Chronicles of the Sacred Tome. Il est sorti le 17 mars 2005 au Japon et est arrivé en France en octobre de la même année sur PlayStation 2. Même si le titre n’est pas une suite directe des œuvres précédentes de NIS (Disgaea en tête), il y a toutefois des liens vers les précédentes œuvres du développeurs japonais.
L’histoire suit les mésaventures de Zetta, un suzerain surpuissant.
Alors que sa jeune prophétesse lui annonce la fin de son royaume, le suzerain mégalomane décide de consulter le « Livre sacré ». Ce dernier est censé renfermer d’immense pouvoir et pourrait bien empêcher la prophétie de l’oracle. En ouvrant le livre, Il y découvre ce message.

« Lord Zetta est un idiot, sa stupidité a condamné le royaume à l’extinction».

Effectivement, l’ouverture du livre entraine la chute de son royaume dans un énorme brasier. Zetta lui-même s’enflamme et est voué à disparaitre dans les flammes. Il utilise alors son pouvoir pour placer son âme dans le « Sacred Tome » qui est le seul à ne pas se consumer.
De fait, voici notre puissant Overlord enfermé dans le bouquin sacré. Ayant perdu ses terres en plus de son enveloppe charnel, il est, malgré tout, bien décidé à bâtir un nouveau royaume et retrouver la personne qui lui a joué un si mauvais tour ! Mais s’il a gardé un peu de son énergie, sans bras ni jambes, l’aventure s’avère compliquée. Heureusement, il peut compter sur ses compagnons (et surtout sur vous) pour l’aider dans ses ambitieux projets.

Des débuts difficiles

Dès le début, le titre vous présente un aperçu du gameplay des combats. Même s’il est possible de passer cette phase, nous ne pouvons que vous recommandez de ne pas la zapper afin que vous puissiez vous rendre compte de la puissance de Zetta. En résumé, Makaii Kingdom est une sorte de mix entre Phantom Brave et Disgaea. Vous vous déplacerez plus ou moins librement sur une aire de jeu représentée en vue isométrique et vous devrez choisir les actions à effectuer dans un univers assez familier. C’est après ce combat et la chute du suzerain que les choses sérieuses commencent.

Votre fidèle prophétesse Parm se propose de recréer un royaume en inscrivant le souhait dans le livre sacré. Ainsi, vous vous retrouverez avec un petit lopin de terre et une niche en guise de château. L’humour cher à Nippon Ichi Software est donc bien présent et ce n’est pas la créature tricéphale qui apparait pour vous soutenir qui vous fera dire le contraire. Le but du jeu consistera donc à agrandir votre QG en l’agrémentant de bâtiments à haute teneur stratégique tel que l’hôpital ou l’école. Ceci afin de créer une véritable petite armée suffisamment puissante pour ériger un royaume digne de celui qui a été détruit.
Les néophytes risquent vite d’être perdus dans le déluge d’information que le jeu leur offrira avec parcimonie, tandis que les joueurs ayant joué à la première compilation ou à Disgaea trouveront leurs marques plus rapidement.
Il faudra néanmoins énormément de temps pour comprendre et utiliser tout le potentiel du gameplay riche de Makai Kingdom.

Bâtiments, personnages et véhicules

Tout comme dans Phantom Brave, vous allez devoir créer des personnages à partir des objets présents sur le terrain. Ainsi, un rocher peut devenir un guerrier hors pair tandis que cette herbe pourrait faire un mage puissant. L’astuce étant de récupérer des objets durant les phases de combats afin de les ramener dans votre Q.G et de créer de nouveaux personnages. A force d’expérience, ces derniers pourront évoluer et de nouvelles classes apparaîtront. Vous pourrez même créer les ennemis rencontrés en jeu. Vous pouvez également demander à Zetta de réincarner un des personnages ou de créer de nouveaux bâtiments moyennant quelques point spéciaux et sacrifices.

La présence des bâtiments est originale et propose une stratégie nouvelle dans vos combats. Par exemple, en ayant un hôpital vous pourrez guérir vos blessés. Mais vous pourrez également placer vos unités à l’intérieur du bâtiment. Ainsi, arrivé sur le champ de bataille, au lieu d’invoquer un à un vos personnages vous pouvez directement invoquer l’établissement remplis d’unités à l’intérieur ! Ces derniers bénéficieront en plus de bonus statistiques non négligeables. Attention toutefois à bien tous les sortir avant qu’un ennemi puissant ne vienne réduire votre bâtisse en miette.

Plus loin dans le jeu, après plusieurs heures, les véhicules feront leurs apparitions. L’occasion de bénéficier d’une force de frappe convaincante à la portée importante ! D’autant plus que les tirs de ces machines sont tout aussi impressionnants que les coups spéciaux des personnages.
Toutefois, tout cela représente un coût non négligeable.

Des champs de batailles à taille variable pour un gameplay riche

Pour réussir une map, il vous suffit de réussir à obtenir un nombre de point donné. Ainsi, il est fréquent de gagner sans avoir occis tous les ennemis. A fortiori lorsque ces derniers sont bien plus puissants que vous ! Vous rencontrerez des personnages « clés » qui vous permettront de dévoiler d’autre pan de votre map. Ceux-ci sont d’ailleurs aléatoires et il y a toujours moyen de faire de bonnes ou mauvaises surprises. La curiosité étant un vilain défaut, vous ne pourrez pas vous empêcher de fouiller au maximum des niveaux.

Vous aurez également l’occasion de récupérer des armes afin d’améliorer la puissance de vos personnages. Contrairement à Disgaea vous ne pourrez pas « rentrer » dans vos armes pour améliorer leurs niveaux et leurs puissances, mais vous pourrez néanmoins apprendre des capacités spéciales en les utilisant souvent. Une fois apprise, ces caractéristiques seront votre.

Porter n’est pas joué

Enfin, particularité propre au RPG de Nippon Ichi Software, il est également possible de porter et lancer des objets, des alliés ou des ennemis. Ce sera même un passage obligé dans certains cas. Le problème est qu’il vous faut vous déséquiper de votre arme pour faire ça. Ce qui entraine de nombreuses manipulations superflues qui nous font perdre du temps.
Autres points négatifs non négligeable, le curseur qui vous permet de déplacer votre armée n’est pas toujours très précis. Ainsi il arrive souvent que le soldat que vous déplacez se trouve sur le toit d’un bâtiment ou sur les épaules d’un ennemi. On galère alors à annuler le déplacement car il n’est pas toujours facile de sélectionner son personnage. Pire, parfois, en plaçant un perso trop près d’un précipice il arrive qu’il tombe et meurt… Plutôt rageant…
Autre critique toute personnelle, je trouve que l’histoire et le charisme de Zetta est en deça des autres titres de Nis. L’histoire ne manque pourtant pas de personnages haut en couleur et de passages humoristiques, mais j’ai été moins sensible à cette histoire d’un overlord déchu.
Je vous confie même ne pas avoir l’intention de me lancer complètement dans le mode Petta.
Celui-ci propose une nouvelle aventure qui part similairement sur les mêmes bases à quelques différences près et s’adressent à ceux ayant déjà terminé l’histoire principale.

Ici, Zetta se réveille après un sommeil de 1000 ans et après avoir transféré son âme dans le livre sacré. C’est alors sa servante qui l’accueille et qui va tenter avec lui de reconquérir le royaume que les autres suzerains maléfiques se sont partagés. Il rencontrera très vite sa fille.
Si la durée de vie de base était conséquente, ce mode, déjà présente dans l’adaptation PSP du titre, à tendance à nous achever.
Pour ceux appréciant le titre, ce nouveau mode est une aubaine et gonfle encore un peu plus une durée de vie qui était déjà énOrme.

Conclusion

Makai Kingdom est un grand titre du catalogue de Nippon Ichi Software. Même s’il a pris quelques rides niveaux visuels et côté gameplay, c’est surtout son approximation dans le déplacement des personnages qui joue en sa défaveur. Malgré tout, les aficionados fans de Disgaea et de Phantom Brave devraient apprécier sans souci un titre à la durée de vie (très) riche et avec un gameplay profond.
Si je ne devais noter que ce titre, je lui mettrai largement un 7,6.
Mention spéciale aux illustrations de Takehito Harada qui restent totalement modernes.

ZHP : Unlosing Ranger vs. Darkdeath Evilman

Zettai Hero Project : Unlosing Ranger vs. Darkdeath Evilman (que nous appellerons désormais ZHP dans un souci de commodité) est un titre sorti le 11 mars 2010 sur PSP. Un support qui sied à merveille pour ce type de jeu chronophage. Ici, nous ne sommes pas face à un Tactical RPG, mais dans une sorte de dungeon-RPG truffé d’excellentes idées.
Le titre ne délaisse pas pour autant la démesure et l’humour complètement barré cher à Nippon Ichi Software. Jugez plutôt:

Une prophétie annonce la fin du monde !
Heureusement, un bébé né le 6e jour du 6e mois à 6h représente le salue de l’humanité.
…Malheureusement, Le « Demon en chef Darkdeath Evilman » décide de le kidnapper.
Heureusement, le super héros nommé « Véritable guerrier invaincu », est en route pour sauver le super bébé des attaques du démon !!!
…Malheureusement, sous vos yeux ébahis, le héros de la terre se fait renverser pas une voiture sur le chemin de sa destinée… et meurt !
Toutefois, avant de succomber, il vous incombe de le remplacer et de devenir le grand héros à sa place.
N’écoutant que votre courage (et parce que vous êtes un peu obligé), vous décidez de porter le poids de ce fardeau sur vos épaules et allez défier la créature incroyablement forte. A l’issu d’un court combat digne des tous premiers RPG tout en pixel, vous subissez une cruelle défaite.

Le monde entier n’en revient pas ! Le héros invaincu a été défait ?! Mais l’aventure ne fait que commencer.
En effet, vous vous retrouvez dans la base secrète de la société des héros du monde (WHS pour World Hero Society). Devant vous se dresse « Etranger ». Ce sera grâce à elle et à votre mentor, l’ancien héros invaincu (avec son auréole) que vous allez devoir vous entrainer dur, TRES dur, pour espérer de battre le démon surpuissant.

Le principe de résurrection infinie

La WHS a pour but d’envoyer parfaire l’entrainement des héros sur la planète « Terre Bizarre ». Un monde parallèle et fantastique où chaque humain possède son alter ego. Chaque chapitre de l’histoire se finira avec le combat contre le Démon. Plus vous deviendrez fort, et plus la représentation de votre combat évoluera. De nombreux tutos viendront vous expliquer les nombreuses règles du jeu. Heureusement, chaque apprentissage se fait doucement et on n’est pas directement jeté dans le feu de l’action. Les possibilités sont nombreuses et vous avez tout intérêt à faire plusieurs fois le même niveau afin de récupérer un max d’objets et d’expérience.
Si vous mourrez, ce qui arrivera inévitablement, vous perdrez tout votre équipement et vous vous retrouverez au niveau 1. Toutefois, vous garderez les stats que vous avez acquis. Ainsi, votre puissance dépendra réellement de votre niveau « cumulé ».
C’est ainsi que l’on se rend compte que l’objectif du brave Zed dans Disgaea 6 n’est pas vraiment une idée nouvelle pour Nippon Ichi Software.

Un dungeon RPG aux mécanismes de jeux profonds.

Vous évoluerez donc sur des cartes isométriques avec des persos et décors en 2D pixélisés. Les personnages sont détaillés et il en va de même pour les ennemis. Vous évoluez case pas case et les ennemis se déplacent et agissent en même temps et en fonction de vous. Les donjons sont générés aléatoirement et certains mécanismes sont très originaux. C’est le cas par exemple de ces déplacements en ballon dans le chapitre 4. Ici aussi vous pourrez soulever vos ennemis ou leur jeter des objets. Il sera même possible de délimiter des zones grâce à une arme afin d’octroyer bonus ou malus sur les cases. Un principe qui rappelle les géo symboles de Disgaea.

Ce n’est qu’après une bonne dizaine d’heures que vous prendrez vraiment conscience de la profondeur du jeu. Même si vous ne contrôlez qu’un seul personnage, les possibilités d’upgrade de celui-ci sont nombreuses et le côté « action » du titre change du principe des Tactical RPG.
Si, au départ, les « attractions » de la WSP se résume au forgeron et à votre chez vous (où vous avez une fille et une femme (un Prinny)), une fois les donjons aléatoires débloqués, les centres d’intérêts augmenteront. Il sera même possible de récupérer des « innocents » pour remplacer les personnages et obtenir de meilleures statistiques dans ces endroits. Ainsi, l’église vous permettra d’augmenter la difficulté du jeu tandis que la police vous permettra de récupérer un équipement à n’importe quel niveau où vous vous trouvez. Votre femme pourra vous concocter un menu spécial et la caravane pourra vous ramener en lieux sûr ou représentera une halte salutaire dans votre expédition. Enfin, la clinique vous permettra de customiser entièrement votre corps à coup d’objets que vous jugerez inutiles.

Des améliorations permanentes.

Vous vous rendrez vite compte que les objets et équipements sont primordiaux dans votre avancée. Ainsi, outre leurs pouvoirs qui leur sont propre, vous pourrez les fusionner grâce au forgeron mais également vous en servir pour augmenter vos stat grâce à la clinique. Par exemple une épée peut vous octroyer un +1 en attaque rapproché. Remplir le Shadowgram (une représentation de votre corps) fera donc parti de votre obsession. Le hic, c’est que le nombre d’objets transportables est (très) limité. Il faudra donc acheter des objets spéciaux pour les placer sur le Shadowgram pour augmenter votre capacité de transport. De même, votre « femme », si vous lui donnez beaucoup d’argent, pourra augmenter la taille de l’armoire où sont stockés les objets hors combats.

Dit comme ça, tout ça peut paraitre un peu obscur, mais tout cela fonctionne parfaitement et se comprend facilement une fois la manette en main. Chaque règle est bien expliquée au fur et à mesure de votre avancée. Il faudra néanmoins comprendre un minimum l’anglais.
Attention également à toujours prévoir de la nourriture pour ne pas mourir de faim ! Transportez toujours quelques gigots dans votre inventaire et n’oubliez pas de faire appel à votre femme avant de mourir de faim.

C’est ainsi qu’il arrive que l’on parte à l’aventure avec seulement deux bouts de viande et un pansement et sans aucune arme afin de récupérer un maximum d’objet en cours de jeu. Quelque fois ça paie, quelque fois non.
Enfin, l’histoire est suffisamment barrée avec plein d’humour pour vous tenir en haleine. Cela vous pousse à vouloir découvrir le fin mot de cette histoire qui parodie allégrement les « metal heroe ».

Les points négatifs

Le jeu a su rester plaisant graphiquement malgré sa dizaine d’années. En particulier les effets lors des coups spéciaux. Loin d’être une claque visuelle le tout reste agréable. Niveau musical, pas de fausse note non plus, même si les thèmes de la « Mastery Cave » risque vite de vous taper sur les nerfs. Les doublages sont convaincants (en particulier en langue japonaise). La durée de vie, quant à elle, est énorme et on (re)plonge toujours avec plaisir dans les donjons pour devenir toujours plus fort.

Par contre, la gestion de l’inventaire est plutôt pénible. Si nous pouvions bénéficier d’une vue en plein écran cela éviterait des manipulations fastidieuses. Ainsi, transférer les objets de l’inventaire que l’on possède sur soi dans celui de l’armoire du WSP peut s’avérer rédhibitoire.
De même, puisque notre équipement s’use à travers les combats, on a tendance à utiliser nos meilleures armes et défenses pour un type précis d’ennemis. Mais devoir se déséquiper pour mieux s’équiper plus tard est rapidement pénible. De même, choisir quel objet on garde ou non représente parfois un choix cornélien. D’autant plus qu’on ne sait pas toujours très bien quel objet exact est posé sur la map. Si toute cette partie était acceptable il y a plus de dix ans, aujourd’hui ceci parait un peu trop fastidieux.

Le VRAI point négatif du titre avant sa sortie dans le continents nord américain était sans aucun doute un bug atroce qui me coupait le jeu en pleine partie. Dans les faits, ZHP plantait parfois sans aucune raison en plein jeu ! Comme il n’est pas possible de faire de sauvegarde rapide, il m’est arrrivé de devoir refaire une heure de jeu ! Avec le côté aléatoire des donjons, je perdais donc les objets uniques que j’avais pu collecter. Heureusement, NIS propose une mise à jour qui a solutionné le problème.
Dès lors le titre mérite un bon 8.2 avec ses bonnes idées, son ambiance et son humour… Même si le titre a quelque peu vieillit visuellement.

Conclusion

ZHP est un titre haut en couleur qui réjouira les fans de l’univers des jeux de NIS appréciant les Dungeons Crawlers. Des dizaines et des dizaines d’heures vous attendent au côté de ce héro malgré lui. Le patch apporté permet de profiter de ce titre à sa juste valeur. Un véritable coup de cœur vintage dont les mécanismes n’ont pas pris une ride et qui mérite d’être essayé!

Conclusion finale

Ouf ! Notre test de Prinny Presents NIS Classics Vol. 2 touche à sa fin. Encore une fois, Nippon Ichi Software nous démontre son savoir faire à travers deux œuvres singulières, chronophages et au haut potentiel addictifs. Même si les titres présentés ici ont quelque peu vieillis, il n’en demeure pas moins qu’ils devraient tous deux satisfaire les fans de RPG vintage et originaux. Même si le lifting ne se résume qu’à un simple filtre pour lisser du pixel alors que nous aurions préféré avoir une maniabilité améliorée et des sauvegardes rapides, les deux titres valent malgré tout le détour.
Heureusement que le bug fatal de ZHP a été résolu.

Enfin même si nous n’avons pas eu la chance de mettre la main dessus, il faut savoir que Koch Média édite le jeu en version boite dans un collector du plus bel effet. Pour tout savoir sur son contenu, il vous suffit de vous rendre à cette adresse

Prinny Presents NIS Classic Volume 2

7.9

Note

7.9/10

POINTS POSITIFS

  • 2 œuvres cultes
  • L’humour général
  • L’immense durée de vie
  • Un gameplay riche et profond
  • Les voix japonaises

POINTS NÉGATIFS

  • Les titres ont vieilli graphiquement
  • L'absence de sauvegarde rapide
  • La gestion d'inventaire difficile
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yancha

Rédacteur avec pas mal d'XP au compteur ayant grandi avec les bornes d'arcades à l'ère 8 et 16 bits.

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