Brutal Rage

Au lancement de GeekNplay, nous avions eu l’opportunité de tester le premier jeu de 2BAD GAMES. Baptisé 2URVIVE, celui-ci nous avait alors agréablement surpris, surtout quand on sait qu’il s’agit du travail d’un seul homme : Tony De Lucia. Pour son second jeu, le français a décidé de changer de genre et de s’attaquer au beat’em up. Fortement inspiré par les années 80 et 90, Brutal Rage transpire la testostérone. Mais peut-il vraiment se faire une place au milieu de ce genre déjà très sollicité ? La réponse se trouve juste ici !

Règle N° 1 : On ne parle pas du Brutal Club…

Véritable ode aux beat’em up des années 80-90, Brutal Rage risque de raviver les souvenirs de nombreuses personnes. Si son style semble tout droit sorti des classiques comme Double Dragon, Streets of Rage ou encore Cadillacs & Dinosaurs, il s’inspire aussi des films d’action un peu nanar des années 80-90 comme Demolition Man ou encore Tango et Cash. Vous l’aurez compris, on tient ici une histoire dans laquelle les héros sont des durs à cuire avec un humour bien lourd. Et dès le lancement du jeu, on reconnait immédiatement la patte graphique de 2BAD GAMES. L’univers pixelisé est parfaitement raccord avec l’époque et le style de Brutal Rage et la musique (entièrement composée par Tony de Lucia) se marie très bien avec le reste.

On commence donc avec un petit tutoriel très simple qui nous apprend à maîtriser les touches du jeu et comme pour un Street of Rage, il n’y a pas besoin d’une grande mémoire pour savoir à quoi sert tel ou tel bouton. Le joystick sert à diriger le personnage, un bouton sert à attaquer avec les poings, un autre avec les pieds et deux autres servent à attraper un objet ou un ennemi et à sauter. D’ailleurs, si vous avez un trou de mémoire, les touches sont précisées au bas de l’écran. C’est simple, sans fioriture mais diablement efficace, après tout, il s’agit d’un beat’em up !

La loi, c’est moi !

Après cette petite introduction, place à l’histoire. Brutal Rage vous place donc dans la peau d’un flic accusé de meurtre. Dès les premières secondes, on comprend alors qu’il s’agit d’un coup monté mais comme le personnage principal est un rebelle qui n’en fait qu’à sa tête, il ne compte pas rester les bras croiser et laisser faire la justice. Et que fait-on quand on est accusé à tort ? Et bien on part en ville casser la g***** à tous les mecs et les nanas bizarres qu’on croise ! Au fond, il n’y a rien de mieux pour prouver notre bonne foi…

On sélectionne un des trois loubards que le jeu met à notre disposition et on se met en chemin. Chaque personnage possède son propre style de combat et le but du niveau est toujours le même : nettoyer la zone afin de progresser dans les rues de la ville. Si le jeu ne révolutionne rien en terme de gameplay, fracasser des cranes et des tibias est un vrai régal et on presque l’impression de se retrouver nez à nez avec Adam Hunter ou encore d’Axel Stone.

Trop Fast mais très Furious :

Si Brutal Rage possède 3 modes de jeu différents (Training, Story, Brutal Club) et 6 épisodes dans plus de 18 lieux différents, sa durée de vie est tout de même relativement courte. Pour plus de piment, nous vous conseillons de partir sur une difficulté élevée dès le début. Mais attention ! Certains passages risquent de vous prendre la tête un bon moment car il faudra parfois avoir de bons réflexes ! Pour vous aider dans votre quête de la vérité, vous aurez la possibilité de jouer en Coop local et d’utiliser diverses armes, notamment des battes, des couteaux et des pistolets. Si ces dernières possèdent seulement quelques coups, elles pourront toutefois vous sauver la mise et son à utiliser à bon escient ! Cependant, garder à l’esprit que les ennemis peuvent également se servir de ces objets (et ils ne manqueront pas de vous le faire savoir).

Vous verrez alors votre barre de vie fondre aussi vite que la chevelure de Bruce Willis ! C’est là que votre “Rage” rentre en jeu ! En effet, à l’instar d’Astérix et de sa fameuse potion magique, ce mode vous permet pendant un court instant de libérer toute votre puissance sur vos adversaires et d’infliger des dégâts colossaux. Pour la remplir, rien de plus simple, il suffit d’envoyer au tapis un maximum de monde et utiliser vos poings et vos pieds.

Conclusion : 

Avec 2URVIVE, Tony De Lucia avait déjà frappé fort mais avec Brutal Rage, celui qui se décrit comme un autodidacte passionné prouve une seconde fois que l’on peut proposer de très bons jeux sans forcément y mettre le prix. Pour moins de 7€, vous obtenez un classique des années 80-90 bourré de références cinématographiques et vidéoludiques. Ce beat’em up bien nerveux (et intégralement en français) ne possède pas particulièrement de défauts mis à part sa durée de vie relativement courte. Mais avec ces trois personnages et ses différents modes de jeu, vous aurez tout de même de quoi vous occuper un bon moment, surtout pendant cette période de confinement. Et pour celles et ceux qui souhaiteraient en apprendre un peu plus sur le studio 2BAD Games et sur son fondateur, voici le lien de notre interview

Brutal Rage

8.5

Note

8.5/10

POINTS POSITIFS

  • Véritable ode aux jeux des années 80-90
  • Fortement inspiré par Street of Rage
  • Le travail d'un seul homme !
  • Le prix

POINTS NÉGATIFS

  • La durée de vie
  • Quelques ralentissements
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DrFamikon

Amateur de bières et de FPS, grand fan de Heavy Metal et collectionneur

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