Wonder Boy : Asha in MonsterWorld

Wonder Boy : Asha in MonsterWorld

La franchise de jeux vidéo publiée par Sega et développée à l’origine par Westone Bit Entertainment ne cesse de faire parler d’elle 35 ans après sa création ! Il y eut tout d’abord, en 2017, l’excellent remake Wonder Boy : The Dragon’s Trap développé par Lizardcube et publié par DotEmu testé dans nos colonnes par DrFamikon. Plus tard, en 2018, sort la suite spirituelle du jeu. Intitulé Monster Boy et le Royaume Maudit, le jeu est réalisé par The Game Atelier, supervisé par Ryuichi Nishizawa himself. Enfin, depuis le 28 mai, le remake du 4e épisode de la série des Monster World, intitulé Asha in Monster World est disponible sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. C’est cette version que GeekNPlay a eu la chance de tester pour vous. Sachez d’emblée que l’aventure passée en compagnie d’Asha s’est faite avec beaucoup de plaisir.

Fini les « garçons merveilleux » pour le 6e épisode de la série initiée par Ryuichi Nishizawa en 1986. La série laisse place à Asha, une courageuse jeune fille qui doit sauver son royaume de l’apocalypse. Nous devons au Studio ArtDink et à ININ Games la chance de découvrir cet épisode qui était sorti uniquement au japon en 1994 lors de sa parution sur Megadrive. Car oui, ce remake en 2,5D est de toute beauté et devrait ravir les fans de la première heure tout comme les nouveaux venus curieux de retrouver un gameplay d’antan. En gros, Asha in Monster World fait du neuf avec du vieux.

Wonder Boy : Asha in MonsterWorld
Asha, the Wonder Girl

Asha in beautiful world

Wonder Boy : Asha in MonsterWorldCe n’est pas du côté du scénario qu’il faudra chercher un intérêt à Asha in Monsterworld. Celui-ci est très classique et n’est prétexte qu’à vivre une aventure réjouissante au côté de personnages classiques mais haut en couleur. La première chose qui saute aux yeux lorsque l’on attaque l’aventure c’est que le travail du studio Monkeycraft est de qualité. En effet, le monde d’Asha et ses habitants (monstres comme PNJ) sont de toutes beautés. On aurait pu regretter le passage d’une 2d tout en pixel à une 3d qui aurait perdu le charme de l’original comme c’est un peu le cas du remake de Ghosts’n Goblins par exemple, mais il n’en est rien. La 2,5d en cellshading redonne un second souffle aux personnages et aux décors crées par Maki Ohzora qui n’en deviennent encore plus Kawaï en étant plus arrondit. L’aventure vous amène à côtoyer un compagnon qui bouleverse le gameplay du jeu. Inutile de vous dire que le Pepelogoo vous fera craquer. Avec ses influences très « 1001 nuit », cet épisode de Wonderboy vous propose de parcourir 4 mondes bien différents avec comme point central, le village de Rapadagna. C’est dans cet endroit central que vous pourrez discuter avec les PNJ et vous procurer armes et protections afin de mettre un terme aux forces du mal du royaume.

Ash vs Evil Monster

Wonder Boy : Asha in MonsterWorldJeu d’exploration/action par excellence, Asha in Monster World ne dépaysera pas les vieux de la vieille qui trouveront tout de suite leurs marques. Un bouton pour asséner des coups d’épées, un bouton pour sauter… Et en avant l’aventure ! Chose étrange, on vous déconseille de jouer avec la croix directionnelle. En effet, vous ne pouvez que « marcher » avec cette dernière à moins de faire 2x la direction souhaitée assez vite pour courir. Autrement dit, c’est vite rédhibitoire et on se surprend donc à apprécier de jouer avec le stick qui fait courir Asha sans problème. Toutefois, les déplacements de cette dernière sont assez rigides et les combats manquent un peu de dynamisme.

Comme annoncé plus haut, au cours de l’aventure vous rencontrerez une sorte de lapin qui vole : le Pepelogoo. Véritable mascotte du jeu, ce dernier bouscule un peu le gameplay en vous permettant de faire un double saut et de résoudre les énigmes que l’aventure vous réserve. Il évoluera même au cours de l’aventure et nous ne pouvons que vous conseillez de profiter de lui un maximum dès que vous le pouvez.

En résumé, l’équipe en charge du remake n’a rien changé au gameplay d’origine du jeu. Celui-ci était déjà optimal et ne méritait donc aucun réel changement. Toutefois, il vous est désormais possible de sauvegarder où vous le souhaitez. Vous avez un total de 15 slots pour vos sauvegardes. De quoi avancer prudemment dans cette aventure et surtout, de ne passer à côté d’aucune « gouttes » de vie. Ces dernières, au nombre de 200, sont disséminées dans tous les recoins du jeu et vous permettent d’obtenir plus de cœurs. De plus, les trouver toutes vous permettra d’obtenir un trophée sur PlayStation 4 et de changer (très légèrement) la fin du jeu. Autant vous prévenir, vous risquez de passer à côté de certaines ! Sauvegardez souvent car il se peut que vous ne puissiez visiter les niveaux déjà faits comme vous l’auriez souhaité.

Un jeu qui va droit au but.

Wonder Boy : Asha in MonsterWorldAutre changement, l’apparition du niveau de difficulté « facile ». L’occasion pour les nouveaux joueurs de profiter de l’aventure sans frustrations. Personnellement, j’aurai également aimé avoir un mode de difficulté accru… En effet, j’ai trouvé le jeu relativement facile, même en mode normal. Néanmoins, j’ai pris un réel plaisir à faire cette balade dans cette histoire aux influences des contes et légendes perses. Le jeu est relativement court mais le fait qu’il n’y ait pas de côté metroidvania n’est finalement pas vraiment gênant. On aurait peut-être aimé que les développeurs s’embêtent à nous donner l’occasion de switcher entre le mode remake et la version originale comme ce fut le cas dans Wonderboy Dragon’s Trap. Toutefois, la version originale du jeu est, incluse dans la version boite du jeu. Malheureusement, nous avons dû nous contenter de la version dématérialisée de Wonder Boy : Asha in Monster World. Nous ne pourrons donc pas joueur aux jeux des sept erreurs avec vous. Dans tous les cas, si vous voulez en savoir plus sur les différentes versions collectors du jeu, vous pouvez vous rendre sur le site de limitedgames. N’oubliez pas l’adage : Quand on aime, on ne compte pas.

Conclusion :

Asha in Wonder Land est une madeleine de Proust pour gamers au level élevé. Un petit plaisir éphémère qui vous permettra de passer du bon temps en compagnie de son héroïne et de son compagnon bleu. Un petit peu moins de 10 heures avec un gout de « reviens-y » qui démontre que certaines pépites méritent d’être remises au gout du jour… Y’aura-t-il une suite à la série sur nos machines actuelles ? Aura-t-on la chance de revoir Asha dans de nouvelles aventures ? Cela, seul le géni du jeu semble le savoir… En attendant, nous ne pouvons que vous encourager à vous procurer Asha in Wonder Land dans sa version physique ou dématérialisé. A fortiori si vous aviez apprécié les précédents remakes… Car finalement, c’est bien dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes.

Wonder Boy : Asha in MonsterWorld

8.3

Note

8.3/10

POINTS POSITIFS

  • Une aventure hors du temps
  • Une véritable madeleine de Proust
  • Un très bon remake
  • Le Pepelogoo et l’univers kawai du jeu
  • Asha qui ouvre un coffre

POINTS NÉGATIFS

  • Court et plutôt facile
  • Personnage plutôt rigide
  • L’aspect metroidvania absent.
  • Pas le meilleur épisode
  • Moins beau que les précédents remakes
, , , , , , , , , , , , , , , ,

yancha

Rédacteur avec pas mal d'XP au compteur ayant grandi avec les bornes d'arcades à l'ère 8 et 16 bits.

Laisser un commentaire