TEST-RIDERS REPUBLIC

 

Riders Republic est désormais disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X | S, PlayStation 4, Xbox One et PC. Est-ce que le nouveau jeu de sports extrêmes d’Ubisoft nous a convaincu ? La réponse ci-dessous.

Ubisoft Annecy

Pourquoi nous avons nommé une antenne d’Ubisoft pour le titre de notre paragraphe ? Car Ubisoft Annecy n’est pas un inconnu dans le domaine des jeux sportifs et que nous lui devons l’excellent titre Steep avant le développement de Riders Republic ! Est-ce que Riders Republic propose quelque chose de similaire ? On serait tenté de répondre par la positive avant de nuancer quelque peu nos propos…Pourquoi ? Car, Riders Republic est pensé pour les adulescents et propose un gameplay plus arcade, plus fou que Steep et des couleurs bien plus flashy qui ne séduiront pas l’ensemble des joueurs !

Chez GeekNPlay, c’est le premier constat que l’on fait en démarrant le jeu, mais comme vous le savez un jeu est comme un livre, cela ne se juge pas à la couverture, mais à la mise en bouche, au contenu et à la faveur d’accrocher le lecteur (le joueur pour le coup) !

Et là on peut le dire, Riders Republic remplit parfaitement la tâche en proposant de nombreux sports extrêmes, de nombreux événements, des modes multijoueur, des créations de fans et des skins ingame gratuits et payants permettant de personnaliser un peu plus votre personnage. Vous souhaitez en savoir plus ? Ça tombe bien, car nous allons détailler tout cela en profondeur.

Riders Republic vous permet de faire du Vélo en Freestyle, de la course de vélo, du Ski Freestyle, de la course de Ski, du Wingsuit ou encore du Rocket Wingsuit, ce qui nous a rapidement sauté aux yeux, c’est la diversité des épreuves, mais également des lieux.

En effet, Ubisoft Annecy a fait un travail considérable en réunissant en un lieu sept parcs nationaux américains que sont Bryce Canyon, Yosemite Valley, Sequoia Park, Zion, Canyonlands, Mammoth Mountain et Grand Teton.

Au final, Riders Republic nous permet de passer rapidement d’un monde enneigé à un monde rocailleux ou à une forêt verdoyante. Cela n’a l’air de rien et pourtant, c’est un plus indéniable qui fait que l’on passe parfois du temps à se balader sur la carte à la place d’effectuer les épreuves ici et là.

Les disciplines et le gameplay

D’ailleurs, parlons-en des épreuves, celles-ci se déverrouillent au fil du temps…En Effet, vous démarrez votre aventure comme une nouvelle recrue de la Republic avec du potentiel et vous allez commencer le jeu en faisant un choix de maniabilité. Vous avez bien lu, Ubisoft mise sur l’accessibilité du jeu en proposant trois façons de jouer totalement différentes,

La première maniabilité se nomme pilote, celle-ci permet de piloter votre avatar avec votre stick et de faire des figures en utilisant les touches A/B/X/Y.

La deuxième maniabilité nommée Trickster permet d’effectuer des figures plus facilement en utilisant le stick droit, alors que celui-ci permet en maniabilité « pilote » de recentrer la caméra si besoin…

La dernière maniabilité est dédiée aux joueurs ayant passé de nombreuses heures sur Steep, car celui-ci propose la même maniabilité que le jeu de glisse en utilisant les gâchettes RT/LT, ainsi que RB/LB et bien évidemment le screen de gauche.

Au début de l’aventure, il est conseillé de jouer avec une maniabilité pilote pour prendre en main petit à petit les épreuves et autant le dire, le début du jeu est accès sur le vélo et sur les sports d’hiver avant que tout cela se décante un peu.

La première partie du jeu, vous proposera de faire des courses à vélo et cela vous permettra de prendre en main le gameplay, mais également d’évoluer dans votre carrière et de débloquer de nouveaux vélos. Puis, on vous demandera d’explorer un peu plus la carte en vous fournissant une moto neige qui vous permettra de vous déplacer dans les endroits enneigés…Pour le reste vous disposerez de votre vélo pour le moment !

Une fois que vous avez atteint un sommet enneigé, vous pouvez démarrer rapidement une course de ski assez classique avant que tout cela ne se complique au fil du temps. En effet, les premières courses vous demanderont de descendre des pistes sans obstacle, mais par la suite, il y aura des rails et des tremplins qui vous permettront d’effectuer des figures aériennes et de gagner des points.

Puis après avoir fait du vélo et du ski, la campagne se décantera tout doucement et vous aurez accès à de nouveaux camps, mais également à d’autres sports qui se débloqueront au fil du temps pour arriver finalement à plus de 8 disciplines présentes dans le jeu. Comme sur Steep ou sur Forza Motorsport, le jeu Riders Republic laisse le joueur libre de ses choix, si au début vous serez obligé de faire les épreuves dictées, cela ne sera plus le cas par la suite où il sera possible d’aller où vous le souhaitez et de faire le sport que vous préférez.

D’ailleurs, les sports peuvent être surprenants avec du turbo ski ou encore du turbo vélo totalement déjanté qui permet de s’éclater différemment sur le jeu ! Mais si le jeu est fun à jouer, il reste également technique, car tout n’est pas aussi facile que cela en a l’air.

Pourquoi ? Car Riders Republic propose de nombreux matériels (ski, snowboard, vélo de course, vélo tout terrain etc…) et qu’il ne sera pas rare de devoir choisir son vélo, sa paire de ski, sa planche de snowboard et qu’un mauvais choix pourra vous faire ralentir dans votre ascension.

Mais, ce n’est pas la chose la plus difficile du jeu…Car la chose la moins évidente reste les défis …On n’en a pas encore parlé et pourtant les défis sont présents dans chaque épreuve et permettent de faire évoluer votre personnage plus rapidement. Il faudra par moment récupérer 5 ballons sur une piste, effectuer des figures bien précises, atteindre la ligne d’arrivée avant un chrono ou encore jouer en mode « Elite ». Autant, le dire tout de suite, il sera compliqué de réussir à 100% les épreuves et il faudra par moment revenir dessus si vous souhaitez les réaliser (mais rien n’est obligatoire sur Riders Republic)

En dehors des défis présents dans les épreuves, le jeu demande également une certaine dextérité lors des épreuves de Stunt ! Les Stunt sont visibles sur la carte par un point d’exclamation dans un triangle rouge…Et l’on comprend rapidement la signification de danger, car les STUNT sont exigeants et demandent une certaine dextérité qui fera craquer certains joueurs ! Pourquoi ? Car les stunt proposent des épreuves compliquées et chronométrées…En gros, il faudra réussir votre Stunt avant que le chronomètre ne tombe à zéro, mais tout ne sera pas si facile : Arrivez-vous à rouler sur une branche d’arbre à vélo ? Arriverez-vous à sauter au-dessus d’un grand ravin en ski ? Arriverez-vous à raser des montagnes rocheuses en wingsuit ? Bien sûr que non ou pas du premier coup…Et d’ailleurs, cela ne sera qu’un passage parmi tant d’autres, car les Stunts proposent un challenge élevé sur la longueur et sont réservés à l’élite qui souhaite prouver leurs talents sur Riders Republic.

L’exploration et les modes multijoueur

Après avoir synthétisé la campagne solo, il est temps de prendre un grand bol d’air frais et de se balader dans les 7 biomes que propose Riders Republic ! Pourquoi ? Car, le jeu propose de se divertir différemment avec la possibilité de trouver des artefacts du passé ! Vous avez toujours voulu déferler sur une piste enneigée avec une paire de ski en bois ? Ou sur une route boueuse avec un vélo de livraison ? Et bien, c’est possible…Mais pour cela, il faudra trouver sur la carte un campeur avec un feu de camp, qui vous proposera du matériel dépassé, mais totalement fun à utiliser lors des épreuves.

En dehors de cela, le jeu d’Ubisoft invite également les joueurs à l’exploration en proposant de découvrir 45 lieux qui auront le droit à une superbe cinématique, pour vous faire découvrir les spots mythiques américain.

Vous en voulez encore ? Cela tombe bien, car il reste encore des choses à faire comme le ramassage des ballons. Il existe un nombre considérable de ballons à récupérer partout sur la carte et ceux-ci peuvent être bien cachés, comme en haut d’un rocher, au-dessus d’un ballon dans les airs…Mais, on n’en dira pas plus et on vous laisse découvrir tout cela par vous-même.

A coté de cela, il existe également des modes multijoueur jouables se trouvant au camp de Riders Ridge. Le premier, Free For All propose des courses assez intenses où il faudra finir victorieux face à  12 participants. Le second, intitulé Tricks Battle est un jeu en équipe où deux équipes de 6 joueurs devront s’affronter avec style…Non, il ne faudra pas faire de figure aérienne, mais conquérir un maximum de spots de l’arène qui vous permettra de conquérir des points. Au final, l’équipe qui a le plus de points à la fin du temps imparti gagne l’épreuve.

Le dernier mode est sans doute celui le plus attendu, car Mass Race combine plusieurs disciplines sportives et permet d’affronter de 32 à 64 joueurs.

En effet, si vous êtes un joueur PlayStation 4 ou Xbox One, il sera possible de concourir dans le Mass Race face à 32 joueurs, mais si vous disposez d’un sur PC, d’une PlayStation 5 ou d’une Xbox Series X|S, le chiffre double et vous voici à 64 participants sur la grille de départ.

Chez GeekNPlay, nous avons testé le Mass Race sur une Xbox Series X face à 64 joueurs et si l’on apprécie de passer d’une discipline à l’autre dans le Mass Race , on regrette malgré tout le manque d’optimisation de celui-ci avec des bugs de collisions, des soucis de frame rate ou encore un départ trop brouillon dû à un trop grand nombre de joueurs gâchant la visibilité devant vous…Néanmoins, si vous arrivez à vous placer rapidement dans les premières positions tout cela s’attenue un peu, mais il fallait le notifier.

Voilà, on a fait le tour sur les modes multijoueur, mais il existe encore quelque chose à faire sur Riders Republic en participant à des épreuves créées par les fans ! Vous l’avez compris, les joueurs peuvent créer des épreuves et les proposer à d’autres…Il y a du bon et du moins bons, mais c’est un endroit plaisant où il est possible de découvrir quelques pépites et de passer quelques heures supplémentaires sur le jeu.

Un jeu parfait ?

Si Riders Republic nous a séduit par sa diversité sportive, par son fun incommensurable et par ses lieux, il nous fait grincer des dents par moment.

C’est un sujet qui fâche et qui revient sur quasiment l’intégralité de nos tests, car si l’on peut frôler la perfection, on ne l’atteint pas forcément. Pour le coup, le jeu d’Ubisoft Annecy nous a déçu sur certains points essentiels pouvant pénaliser le joueur.

Le premier et certainement le plus embêtant reste le système de collisions aléatoires bien trop punitif. Pourquoi ? Car, il arrivera par moment de vous bloquer dans un rocher, un arbre ou même dans la neige …Verdict, vous allez tomber, puis vous allez réapparaitre au même endroit en restant bloqué. Là, vous vous dites qu’il faut utiliser le mode rewind qui permet de revenir quelques secondes en arrière, mais si celui-ci vous permettra de vous débloquer, les autres concurrents dans l’épreuve n’auront pas d’handicap, ni de retour en arrière et vous vous ferez dépasser…Ce qui peut vite devenir rageant de passer de la 1ère place à la cinquième ou sixième dû à un bug de collision qui vous aura fait perdre votre avance.

A coté de cela, on pourrait également noter qu’il est difficile de trouver des contrôles qui correspondent à toutes les disciplines…En effet, comme on vous le disait au début de notre test, il existe plusieurs modes de maniabilité repris de Steep…Mais Riders Republic n’est pas qu’un jeu de glisse et propose également des disciplines plus terre à terre ou dans les airs !

Verdict, la maniable n’est pas optimum et il faudra utiliser la maniabilité Trickster qui fera un bon compromis entre toutes les épreuves, car il utilise la touche RT pour l’accélération et le joystick droit pour le saut. Mais attention, même si Trickster fonctionne mieux que le reste, la maniabilité peut être approximative par moment et ne permet pas de contrôler la caméra.

En dehors de la maniabilité, certains joueurs regretteront également la lourdeur du winsuit et du rocketsuit qui ne permettront pas de faire des loopings de folie, ni même de s’éclater dignement en plein air…La sensation de vitesse est présente, mais on ressent une lourdeur ! Le choix est assez étonnant d’Ubisoft Anncecy qui privilégie le fun à la réalité…Pour le coup, le fun n’est pas super présent et l’on ressent vite le poids de la gravité sur notre personnage.

On pourrait également nommer des soucis de checkpoint ! Dans Riders Republic, il n’est pas rare de devoir faire des épreuves en plein air, malheureusement pour corser la difficulté Ubisoft propose certains passages en épingles et si vous descendez trop vite, il ne sera pas rare de passer à côté, car aucune indication de fiable n’est disponible…Enfin si, on bénéficie bien d’une barre du haut de l’écran avec un point jaune vous donnant la direction de celui-ci…Mais il s’avère trop imprécis et il faudra un moment d’adaptation avant de bien saisir la boussole vous indiquant vaguement le checkpoint et dans certains cas il faudra relancer l’épreuve tant celui-ci est caché…Dommage, non ?

Conclusion

Riders Republic est une agréable surprise, un jeu de sports extrêmes se déroulant dans un gigantesque monde ouvert reprenant en parti les bases posées par Steep ! Néanmoins, les deux jeux sont littéralement différents, Steep est un jeu sérieux, là ou Riders Republic est un titre bien plus arcade qui propose également bien plus de disciplines sportives. Si le jeu est loin d’être parfait, il reste malgré tout agréable et vous permettra de passer un bon moment que ce soit par la carrière solo, par les items à récupérer, par les modes multijoueur ou encore le contenu proposé par les joueurs. Un titre fun à posséder de toute urgence !

RIDERS REPUBLIC

8.2

Note

8.2/10

POINTS POSITIFS

  • Un jeu de sport extrême
  • Un monde ouvert regroupant 7 parcs américain
  • Trois modes de maniabilité
  • Des graphismes chatoyants
  • Un ost de qualité

POINTS NÉGATIFS

  • Des soucis de collisions
  • Des soucis de frame rate en Mass Race
  • Des microtransactions
  • Des lourdeurs dans les sports aériens
, , , , , , , , , ,

Bomboy

Encyclopédie vidéo-ludique au service de GeekNPlay. Je suis un ancien dinosaure détenant le savoir! Toi l'abonné, tu peux m’appeler PAPA!

Laisser un commentaire