Metal: Hellsinger

Ces derniers jours, nous sommes allés nous dégourdir les jambes en Enfer avec Metal: Hellsinger. Pour égayer notre voyage, nous avons pu compter sur le chant enivrant des cadors de la scène Heavy Metal de cette décennie. Si le jeu n’est pour le moment pas disponible en version complète, la balade que nous avons fait nous a permis de découvrir le potentiel de ce dernier. FPS relativement bourrin inspiré par Doom, Unreal Tournament ou encore Quake, Metal: Hellsinger ne fait pas de quartier et la testostérone se ressent à chaque pas. Mais dans cette fournaise et six pieds sous terre, cela est-il suffisant pour en faire un bon jeu ? Sortez la bière du frigo, branchez les guitares et préparez-vous à hurler de plaisir !

The Wrong Side of Heaven:

Metal: HellsingerMetal: Hellsinger est donc un FPS rythmique édité par Funcom et développé par The Outsiders. Dans la peau de celle que l’on nomme “l’inconnue”, les joueurs doivent survivre face aux hordes de démons qui habitent l’Enfer afin de retrouver leur attribut le plus précieux : leur voix. Si le scénario se veut semblable à celui de La Petite Sirène (chacun ses références…), les similitudes s’arrêtent là. La voix de la protagoniste a donc été volée par Le Juge Rouge, un être qui règne en maître ici-bas et qu’il sera probablement possible de corriger à la fin de notre périple. On se lance dans un voyage infernal animé par le plus pur des sentiments et soutenu par une bande son composée d’icônes de l’univers métal: la soif de vengeance.

Si la démo se veut relativement courte (un niveau seulement), on peut dire que nous en avons pris plein les oreilles et que Metal: Hellsinger ne fait pas les choses à moitié. Les hits se succèdent, les frags aussi mais le jeu nous laisse quand même de nombreuses secondes de répit. Notre héroïne muette n’est pas là pour plaisanter et on prend vite un malin plaisir à annihiler du démon tout en prêtant une oreille à la bande-son extraordinaire. Car si le jeu ne brille pas par son originalité et ressemble sommairement à Doom (en moins nerveux), la soundtrack est parfaite et on comprend vite que chacune de nos actions devra correspondre au rythme de la musique.

And the Righteous Side of Hell :

Metal: HellsingerLe principe est simple : grâce à des indicateurs placés à gauche et à droite de notre viseur, il faudra enchaîner les kills afin de triompher des ennemis tout en respectant le tempo. Plus la synchronisation entre nos mouvements et la musique est parfaite, plus le score augmente et à la fin de la partie, un tableau permet de se mesurer aux autres joueurs du monde entier. Metal: Hellsinger mise beaucoup sur l’aspect compétition du jeu et on peut dire qu’avec ce FPS, le contraire aurait été étonnant. Les amateurs de Heavy Metal devraient être aux anges car l’expérience fonctionne à merveille et on prend vite notre pied à exploser les méchants au rythme des guitares et des percussions. La bande-son se cale sur nos performances et plus notre talent est perceptible en jeu, plus la vitesse augmente et plus notre dextérité sera mise à rude épreuve. En cas d’échec, il est toujours possible de revenir au combat en sacrifiant quelques points de scoring. Bien entendu, chaque mort nous coûte de plus en plus de points et notre score final peut vite se retrouver impacter. A noter que pendant le démo, les affrontements n’étaient pas insurmontables et les ennemis n’étaient pas non plus trop nombreux. En espérant que cet aspect augmente au fur et à mesure de notre progression. Nous avons pu toutefois terminer notre aventure par un combat de boss assez exigeant et même si ce dernier fait plus office de mise en bouche, le résultat est plus que prometteur.

Hello darkness my old friend :

Metal: HellsingerDu côté des armes, le chois était vite limité mais suffisant pour avoir un aperçu de la boucherie que propose Metal: Hellsinger. Quatre armes étaient disponibles, chacune possédant ces propres caractéristiques. Un fusil à pompe pour faire le ménage à bout portant, une épée pour trancher dans le vif du sujet, un double gun pour un mode bien bourrin (notre préféré) et une sorte de crâne capable d’envoyer des boules de feu. Chaque arme possède une jauge qui se remplit au fur et à mesure des frags et qui permet d’accéder à une capacité spéciale.

On ne va pas se mentir, Metal : Hellsinger ne brille pour le moment pas beaucoup sur le plan technique. Le principal attrait du jeu réside dans sa bande-son et dans son lineup digne d’un film Avengers. Portée par les voix de Randy Blythe de Lamb of God, James Dorton de Black Crown Initiate, Matt Heafy de Trivium, Dennis Lyxzen de Refused, Tatiana Shmailyuk de Jinjer, Mikael Stanne de Dark Tranquillity, Bjorn Strid de Soilwork, Alissa White-Gluz de Arch Enemy et Serj Tankian de System of a Down, la protagoniste cherche sa voix au milieu d’un environnement assez fade qui mériterait une petite cure de jouvence. Les ennemis sont variés, le character design est répugnant à souhait (dans le bon sens du terme) et les animations sont fluides. Basiques, mais fluides.

Conclusion :

Finalement, n’est pas Doom qui veut et si le jeu possède de bonnes idées, nous avons hâte de voir ce que donnera la version complète de celui-ci. En l’état actuel, la démo possède de nombreuses imperfections qui pourraient freiner les potentiels acheteurs comme l’absence de plateforme (alors que notre personnage peut sauter, planer etc), les ennemis pas assez nombreux ou encore le manque de contenu dans le niveau disponible. On espère que notre frustration aura disparue à la sortie de la version finale et nous avons hâte de découvrir le fin mot de l’histoire !

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DrFamikon

Amateur de bières et de FPS, grand fan de Heavy Metal et collectionneur

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