Il y a quelques semaines, nous est parvenu le Musô prenant place dans l’univers de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Alors bien évidemment, l’équipe de GeekNPlay s’est démené pour vous présenter la pépite Hyrule Warriors : L‘Ère du Fléau dans ce test !
Hyrule Warriors : L‘Ère du Fléau se déroule 100 ans avant les événements de Breath of the Wild. Dans cet opus, nous sommes plongés en plein cœur des grandes guerres au moment de la chute du Royaume d’Hyrule. La puissance de Ganon ne semble faire aucun doute, mais un preux chevalier répond à l’appel désespérer de Zelda. De fait, notre Gardien favori voyage dans le temps pour prévenir le désastre imminent. C’est ainsi que grâce à Link et ses camarades nous allons devoir empêcher le monde de sombrer dans le Fléau.
Mais alors comment faire pour stopper cette situation bien critique ? Il nous faudra réunir les 4 Prodiges et leur Créature Divine. Avec ces derniers à nos côtés, rien ne sera insurmontable. Le début du jeu à de quoi faire frissonner les plus grands fans de la saga. Pour autant la timeline se retrouve chamboulée, à cause du petit robot qui ne nous quittera presque pas d’une semelle. On vous détaille donc le d’Hyrule Warrior : L‘Ère du Fléau !
L’univers bien connu !
L’univers dans lequel nous a plongé Breath of the Wild a séduit bien des joueurs. Mais pour autant son histoire comporte beaucoup de parties sombres et un peu incompréhensible. Mais cette préquelle devait nous apporter beaucoup de réponses quant aux événements du dernier épisode. Ceci étant, il ne s’intègre pas parfaitement dans la timeline. Une précision s’impose quand même, Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau est bel et bien un Musô et non un jeu d’action-aventure comme les Zelda traditionnels. C’est-à-dire qu’il se rapproche bien plus d’un hack’n’slash purement japonais que d’un jeu d’aventure. Ici, votre cerveau peut se mettre en pause la plupart du temps et vous pouvez passer dans un style de baston pure et simple.
Pour ceux d’entre vous qui s’interrogent alors s’il est indispensable de finir Hyrule Warriors pour profiter intégralement de son prédécesseur ? Ne soyez pas déçu, mais beaucoup de questions resteront sans réponse peu importe l’ordre de jeux que vous déciderez d’adopter. Bien sûr, on va éviter de vous spoiler tout le jeu et donc de rentrer dans les détails de l’histoire ….
Une timeline un peu confuse …
Bien que la timeline ne soit pas vraiment respectée, cela n’empêche pas L’Ère du Fléau d’être un véritable chef d’œuvre au niveau des cinématiques. On retrouve parfaitement les couleurs et l’univers de Breath of the Wild pour notre plus grand plaisir de geek. En effet, les cut-scene sont à couper le souffle. Après tout, avec une direction artistique pareille, on ne pouvait pas être déçu à ce niveau-là. Pour un jeu autant rempli de scènes de combats, il nous comble avec des ralentis et des mouvements de caméra très dynamiques et tout simplement parfait.
Pour autant les scènes d’explosion restent quelque peu classiques, mais ne nous empêchent pas d’apprécier le jeu. Honnêtement, certains passages m’ont fait m’extasier de bonheur. Notre vaillant Link reste toujours aussi héroïque et la relation qu’il entretient avec Zelda gagne en puissance et en profondeur. Hormis ces éléments, Hyrule Warriors reste quand même dans la continuité de Breath of the Wild et remplit bien nos espérances.
Pour rester sur la mise en forme, la narration est presque parfaite. Ici Zelda, est plus que jamais indispensable pour l’aventure et nous sommes donc ravis d’avoir encore Adeline Chetail pour sa doublure en version française. En plus de ça, on retrouve une bande originale, incroyable. Cette dernière reprend beaucoup de sections musicales de BOTW et conserve l’ambiance épique si précieuse au jeu.
Un gameplay simple mais efficace !
Ici encore, on voit bien la continuité de Breath of The Wild au niveau du gameplay. Effectivement, on retrouve les pouvoirs de la tablette Sheika avec les super pouvoirs qu’elle procure, soit Bombe à distance, Cinetis, Cryonis et Polaris. Bien que franchement, il suffit la plupart du temps de s’acharner sur le bouton d’attaque, ce n’est pas la meilleure solution à chaque combat. Le titre nous offre un nouveau système de combo qui n’est pas pour nous déplaire.
En effet, on possède maintenant un nouveau bouton d’attaque pour donner des coups ultra puissant ainsi qu’une gâchette pour les attaques spéciales. Ceci étant, il est donc indispensable pour le joueur de connaître les combinaisons pour chacun des personnages jouables et ainsi faire des combos ultra dévastateur. Aussi, en utilisant les pouvoirs de la tablette, il nous est possible de contrer les attaques de nos ennemis et de marteler de coups leur barre de résistance, une fois celle-ci au plus bas on peut alors appuyer sur X et déclencher un super coup qui explose notre adversaire en une attaque ultime.
Le gameplay est assez simple à prendre en main et certaines armes sont quasi instinctives. En effet Link, notre héros principal peut prendre en main une simple épée et un bouclier, un retour aux sources pour ce personnage phare. Mais avec cette combinaison les coups s’enchaînent très fluidement et la prise en main est d’une simplicité extrême. Les monstres n’ont aucune chance. On peut également jouer avec une épée longue, mais dans ce cas la maîtrise des combos est indispensable.
D’autres armes peuvent être utilisées, mais si comme moi, vous préférez un gameplay assez simple et avec une prise en main immédiate, une épée reste le meilleur choix. Aussi, peu importe votre style de jeu, il est nécessaire de connaître les combos et de gérer votre timing. En effet, plus vous maîtrisez ces deux éléments combinés et plus vous faites du dégât. Dans le cas contraire, attention à vos cœurs de vies qui descendent relativement, vite…
Pour éviter tout spoil, sinon ce n’est pas drôle, je n’aborderai pas les autres personnages qu’il nous ait possible de jouer, mais sachez quand même qu’aucun n’égale Link. Certains sont assez durs à prendre en main, mais une fois les premières galères passées sont terriblement puissants, d’autres sont, selon moi, bien moins amusants à jouer et un peu inutiles.
On ne pourra jamais assez le préciser, mais Hyrule Warriors : L‘Ère du Fléau est excessivement scénarisé pour autant on retrouve l’âme de la saga Zelda. C’est-à-dire qu’on se retrouve très vite au beau milieu de la map avec un chaos régnant autour de nous où se promène une multitude de monstres. Pour autant, le déroulement des missions change assez souvent.
La plupart du temps, il s’agit de foncer dans le tas, d’éliminer les monstres et de libérer des petites zone appelés avant-postes. Mais attention chaque avant-poste est occupé par un petit boss et certains nous donnent du fil à retordre. Il est cependant parfois possible que plusieurs objectifs soient à accomplir en simultané. Et c’est alors à ce moment-là qu’il faut faire preuve d’un peu de stratégie et éviter la technique du “Je fonce dans le tas et ça va passer”…
En effet vu qu’on joue avec ses coéquipiers, il nous est possible de les envoyés à l’autre bout de la map pendant que nous nous occupons d’un autre objectif. Pour autant, l’intelligence artificielle n’est pas le point fort de nos camarades. Ces derniers peuvent rester de longues minutes statiques à côté d’un monstre et ne se mettront qu’à bouger lors de notre arrivée ce qui au final n’est pas d’une grande utilité. Bien qu’ils ne nous gênent pas dans la progression du jeu, leur présence importe peu en réalité. Leur seule grande utilité, c’est qu’ils nous épargnent de traverser toutes les map pour aller d’un objectif à l’autre. Leur IA passive se fait ressentir sur le champ de batailles où ils daignent à peine lancer quelques attaques.
Mais pendant qu’on risque nos cœurs et notre énergie à l’élimination des monstres. Nos cammarades peuvent parcourir de grande distance et se poster à côté de la prochaine action à effectuer. Il ne nous reste plus qu’à switcher de joueurs et de cette manière éviter de devoir trucider 100 ennemies supplémentaires sur le chemin. Au final, les missions sont assez répétitives dans le fond, mais on en attend pas moins d’un Musô. Elles peuvent durer jusqu’à plus d’une demie heure sans une seule pause dans l’action, mais gardent toujours le joueur attaché à l’histoire.
Alors on est obligé de préciser que L’Ère du Fléau diversifie les missions en tout genre. Que ce soit avec des missions chronométrées ou des listes d’item à récupérer, il est possible de prolonger les heures de jeu pendant pas mal de temps. Aussi, la carte d’Hyrule se remplit très vite. Une profusion d’icônes peut sembler un peu déroutante au début, mais on s’y habitue. Mais pour autant, il est presque impossible de ne pas être très vite découragé et de ne pas remplir les objectifs dispensables. Hormis si vous êtes un perfectionniste, il sera peu probable de finir le jeu à 100 %. Sauf si évidemment vous avez beaucoup d’heures de libres devant vous et une patience à toute épreuve.
Un point qu’on ne peut pas ne pas aborder, c’est évidemment le mode coopération. Pour être franche, il est tout simplement impossible de jouer. Le mieux pour apprécier pleinement le jeu est de le faire en solo. En effet, le jeu écope alors d’une stabilité bien plus agréable dans ce mode. Mais on va revenir sur les chutes de framerate qui sont malheureusement vraiment trop présentes en mode deux joueurs. Il est cependant important de savoir que ce mode existe bien que selon moi, on aurait pu s’en passer.
Des graphismes pas à la hauteur…
Alors comme dit précédemment la bête noire d’Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau c’est bel et bien le framerate. Lorsque nous sommes en terrain dégagé, le jeu maintient plus ou moins ces 30 FPS. C’est clairement le seul moment où la qualité est présente. Dès lors que les effets visuels s’intensifient, on passe très vite à 20 FPS voir parfois même en dessous. Bien que ce ne soit pas le problème fondamental du jeu, l’instabilité fatigue vite nos petits yeux de geeks. Les Créatures Divines amènent une surcharge d’effets que le jeu à du mal à gérer.
On peut donc affirmer que la Nintendo Switch n’est clairement pas capable d’afficher une foule d’ennemis en simultané sans aucune concession graphique et visuelle. Le mode salon portable gère mieux ses défauts que le mode salon. La résolution HD n’est valable que pour les menus du jeu, en mode salon, on joue majoritairement en 1440 x 810 tandis que le mode portable nous fait jouer avec une résolution de 960 x 540. La résolution laisse donc à désirer et nous gâche un peu le plaisir d’un Musô dans lequel l’action est clairement incessante, un petit handicap qu’on ne peut pas passer sous silence. Pour autant, quand on connaît la puissance de la Switch et avec le nombre d’informations qui s’affiche sur notre écran, on pourrait s’attendre à bien pire que cela.
Conclusion
Pour conclure, il est un peu décevant de laisser quelques questions planées quant à l’univers de Breath of the Wild. Car beaucoup d’entre nous pensaient avoir des réponses bien plus précises. Encore une fois, la Nintendo Switch nous montre qu’elle est loin d’être une console très performante. Le jeu nous déçoit pas mal graphiquement. Pour autant, il remplit à merveille sont rôle de Musô. Pour tous ceux qui cherchent un jeu pour se défouler et taper du méchant Hyrule Warriors : L‘Ère du Fléau est parfait pour ça. Avec ses 20 heures de jeu pour son histoire principale et ses 15 heures supplémentaires pour le pousser au maximum, le titre nous offre quand même un scénario poussé et une bande son incroyable.
Les joueurs les plus fans de la saga seront peut-être un peu déçus. Car il est loin d’être le meilleur. Mais avec sa prise en mains simple et une progression plaisante il atteint le maximum de son potentiel. On retrouve des caractéristiques iconiques de Breath of the Wild qui nous font plaisir. Il est en plus un parfait moyen de patienter jusqu’à la sortie de The Legend of Zelda : Breath of the Wild 2 en espérant que tous les bugs de cet opus seront effacés pour la suite.
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