Diplomacy is Not an Option

Diplomacy is Not an Option est un jeu de gestion stratégique défense de base développé par le studio Door 407. Il est disponible en accès anticipé sur Steam depuis le 08 Février. Gardez bien en tête que de nombreuses mises à jour viendront donc améliorer l’expérience durant cette période. Nous incarnons un seigneur local un peu alcoolique qui ne sait plus quoi faire de ses journées. Sa femme veut des rideaux, il paye. Il faut réparer une partie du château, il paye. Sa fille demande… il paye. Mais au moment de récupérer les taxes, son conseiller lui apprend que les paysans se révoltent et se regroupent pour marcher sur la cité. Un peu d’action !!

Réduisons ces misérables péons en chair à pâté !!

Diplomacy is Not an OptionLes paysans sont en colère !! En tant que seigneur local, nous nous devons de faire régner l’ordre, au nom du Roi. La campagne nous met en scène avec notre conseiller qui nous fait part des dernières demandes/nouvelles. Entre deux verres de vins, et ennuyé de tout, nous devrons prendre les bonnes décisions et trouver le bon équilibre entre l’économie et le militaire. La mise en scène est assez limité en terme d’animation, mais pose correctement le scénario. Certains moments qui passent du seigneur au conseiller sans que rien ne se dise, comme pour poser un suspens, ne nous ont pas paru très utiles.

Mais nous voilà dans l’action. Ces paysans ne veulent plus payer d’impôts ? Nous allons leur montrer !! Le tutoriel permettra de connaître la base de la base : les premiers bâtiments et le système de gestion. Nous apprenons à gérer les ressources, la population, utiliser les sorts et commencer son armée. Comme tout jeu de gestion, sélection, déplacement, groupement, le minimum y est et facile à prendre en main. La formation se fait toute seule sur des lignes mais nous avons la possibilité de bien choisir la direction où elle se dirige. Une fois le tutoriel terminé, les choses sérieuses commencent.

Dans cet accès anticipé, seulement trois missions de campagne sont disponibles. Mais nous avons un bon résumé des possibilités qu’offriront la suite du scénario. La possibilité de “choix” du camp qui a un réel impact sur la suite de l’expérience a su nous surprendre, dans le bon sens.

Une gestion complexe mais pas trop

Le jeu nous emmène dans une grosse gestion où un oubli peut être dévastateur. Un corps qui traîne, une brèche dans la défense avec trois péons qui viennent depuis une forêt massacrer nos villageois pendant que notre armée est ailleurs… Il y a donc beaucoup de choses à gérer en même temps. C’est là que la petite option qui permet de gérer l’écoulement du temps devient alors primordiale. Nous pouvons mettre le jeu en pause pour analyser la situation. Puis nous lançons les constructions et pouvons gérer plusieurs fronts, et ce sans perdre de temps. Le temps est très important quand nous avons l’annonce de la vague qui approche.

Autre chose qui nous aide, l’interface nous affiche sur le côté droit de l’écran l’ensemble des points qui requiert notre attention. Par exemple, ils nous indiquent quand les bâtiments de stockage sont pleins, les corps qui traînent, les maladies, les bâtiments de récolte qui sont au chômage etc… Un simple clic nous envoie là où le problème survient. Parce qu’il faut le dire, très rapidement notre base devient un beau bazar tant que nous ne connaissons pas toutes les ficelles du jeu. Retrouver des bâtiments spécifiques n’est pas toujours aisé d’ailleurs (pour déplacer la zone d’action des fossoyeurs par exemple).

De temps en temps, le décor peut nous gêner (un filon derrière une montagne par exemple). Mais le système de caméra nous permet, en plus de zoomer ou dézoomer, de pivoter pour regarder chaque parcelle de la carte. Ainsi nous trouvons le bon emplacement pour poser notre mine d’extraction.

De la balade de santé au défi extrême même pour les joueurs les plus hardcore, les trois niveaux de difficultés promettent de l’action pour tous. Une fois la campagne terminée, le mode Infini nous poussera à dépasser nos limites pour survivre le plus longtemps possible. Le système de génération de map totalement aléatoire nous oblige à repenser notre stratégie pour des parties toujours uniques.

 

Diplomacy is Not an Option en Bref

Diplomacy is Not an OptionEn résumé, nous devons développer la cité, collecter les ressources et préparer les défenses. De nombreux paramètres entrent en compte dans la gestion de notre cité :
  • La population : si la cité ne peut plus accueillir d’habitants, nous n’aurons plus de travailleurs ou soldats à recruter. Mais il faut pouvoir les nourrir.
  • Les ressources : nourriture, bois, pierre et fer… . Il faut trouver sur la carte tout ce dont nous avons besoin pour développer une économie viable. La construction des défenses et de l’armée coûtera cher, mais permettra de faire le ménage sur les ennemis éparpillés qui attaqueront vos fidèles travailleurs.
  • L’armée : nous pourrons recruter nos soldats à la caserne (et armes de siège à l’atelier). En premier lieu, ils serviront à découvrir les zones sombres de la carte et déloger les campements ennemis. Dans un second temps, il faudra gérer l’armée de façon à repousser les grosses vagues qui chercheront à tout détruire sur leur passage.
  • La défense : le nerf du jeu. Il faudra trouver les endroits les plus faciles à défendre, et y construire murs et tours de défense. Attention aux vagues qui seraient capable de contourner une montagne ou un lac et nous faire une mauvaise surprise.
  • La maladie : nous devons nous occuper de nos morts. Les laisser pourrir peut mener à de graves conséquences : épidémie qui s’étend à toutes la population (c’est la période tiens !!). Si les cadavres restent trop longtemps, une petite surprise nous attend mais nous vous laissons le plaisir d’en faire vous-même l’expérience. Pour aider, les fossoyeurs s’occuperont d’enterrer les cadavres, et les hôpitaux de guérir les maladie.
  • La magie : des sorts seront disponibles pour nous permettre de tenir les attaques de milliers de mécréants. Invoquons des guerriers, ou pulvérisons les hordes ennemis avec lasers, boules de feu et plus encore. Cependant ils utilisent une ressource spéciale rare.

Conclusion

Il est difficile de prendre le jeu en main du premier coup. Les vagues nous surprennent très vite pendant que nous découvrons les bâtiments et leurs effets. Ce n’est qu’après plusieurs parties que l’on peut optimiser un minimum le placement des bâtiments. Le premier jet de cet accès anticipé nous donne un bon aperçu de toute la difficulté du jeu, et nous laisse en aboie sur les 3 missions de campagne. Nous avons beaucoup apprécié faire ce début de campagne. Il y avait déjà un petit challenge. Nous n’avons pourtant pas pris la plus forte difficulté, mais il a fallu quand même recommencer de multiples fois la dernière carte. Peut-être avons-nous fait le choix le moins facile ? Cette opportunité de choix nous a vraiment agréablement surpris. Cela promet pour la version définitive.

Diplomacy is Not an Option est en définitive un bon passe-temps pour les amateurs du genre, avec un système complet et un visuel simple mais efficace. La gestion assez extrême promet du fil à retordre à tout joueur voulant du challenge. Mais s’ils n’en trouvent pas assez, ils auront toujours le mode infini et ses trois difficultés. Chaque partie est unique, où il faut trouver les bons emplacements à défendre, réussir à réunir assez de ressources… Et vous ? Combien de vagues tiendrez-vous ? N’hésitez pas à échanger avec nous dans l’espace commentaires. N’oubliez pas non plus de nous rejoindre sur nos réseaux sociaux FacebookTwitterInstagram ou encore sur notre discord

Diplomacy is Not an Option

8.5

Note

8.5/10

POINTS POSITIFS

  • Une gestion de cité complète
  • Trois difficultés pour tous les niveaux
  • Un graphisme simple et beau
  • Une campagne à choix
  • Une interface efficace

POINTS NÉGATIFS

  • Une animation assez limitée du roi et son conseiller
  • Accès anticipé (on en veut plus !!)
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Sôji

aime le loot

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