Chivalry 2

Après des années de combats sur Chivalry: Medieval Warfare, l’annonce du second opus a fait des vagues plutôt phénoménal. Acclamé en grand ponte par les joueurs et les médias, Chivalry 2 propose des bases assez similaire au premier. Que vaut donc ce nouvel opus de Torn Banner Studios ? La réponse juste après !

Oui, je sais, vous êtes pressé d’avoir les points clés sur Chivalry 2. Est-ce que ce jeu aura plu, et est-ce que l’on vous recommande de l’acheter ou bien c’est une perte d’argent ? Avant de ce jeter dans le vif du sujet, il y a deux trois choses à savoir sur ce jeu. Malgré qu’il débarque pour la première fois sur console de salon, Chivalry remonte d’une époque plutôt lointaine. Et pour un jeu relatant de combat médiévaux, un peu d’histoire est toujours bon à prendre n’est-ce pas ?

Les débuts de Chivalry

Avant que Torn Banner Studios commence à développer le premier Chivalry, les prémices du jeu étaient déjà bien en place. A l’époque, une communauté de joueur de Half Life 2 avait créé un mode pvp nommé Age of Chivalry. Au titre, vous devinez bien qu’ici, exit les fusils et autres pistolet et bienvenue aux épée, espadons et arc en tout genre. Après cinq ans de perfectionnement, Steve Piggott et le tout nouveau studio Torn Banner  sortent Chivalry : Medieval Warfare. Ce dernier voit le jour pour le première fois le 16 octobre 2012. A l’époque un petit jeu indépendant, il a su attirer les foules avec quelques principes très simple. Dans cette édition comme dans Age of Chivalry, vous ne possédiez que très peu d’armes. Et les morts se voulaient pour le moins … Violent. Et nombreuses ! 

C’est sans aucun doute ce qui a fait le succès du jeu. Grâce à ces deux facteurs tout simple, les joueurs peuvent réellement se mettre à la place du chevalier qu’ils incarnent. Les coups d’épées sont lent et lourd, les arcs ne restent pas bandés 100 ans, nos personnages se déplacent différemment en fonction de leur armure … Torn Banner Studios a vraiment poussé le réalisme à un très haut point et a ainsi rendu le jeu vraiment original. En 2014, ces derniers ont sorti une extension du jeu nommée Chivalry: Deadliest Warrior. Cette dernière permettait d’incarner d’autres types de populations dont des pirates, des samouraï ou des guerrières celtes et romain.

L’arrive de Chivalry 2 .

Mais ce premier succès n’a pas suffit à Steve et son équipe. Après Chivalry, ces derniers ont voulu tester un autre style de jeu : NeverMine. Ici, vous incarnez une balle anti-mine qui doit faire exploser le plus d’engin possible. Le jeu ne semble pas être un franc succès, il est commercialisé par SEGA à travers un pack nommé Help: The Game. Après un second essaie au même destin funeste, le studio a décidé de se relancer dans ce qu’il a su faire parfaitement : un jeu de combat médiéval massivement multijoueur. Mais que proposer au joueur qui ont déjà Chivalry: Medieval Warfare à leur disposition ?

Les développeurs ont choisi de faire deux pari plutôt censé. Le premier consiste à augmenter considérablement le nombre de joueurs. Quand on atteignait des batailles à 32 personnages sur le terrains dans le premier opus, Chivalry 2 propose désormais 64 joueurs. De l’autre côté, le studio a voulu pousser le réalisme encore un peu plus loin. C’est bien sympa de se battre avec une épée, mais que diriez-vous de jeter une enclume ou un tonneau à la face de votre adversaire pur le déstabiliser ? Cette possibilité couplé avec le fait que l’on puisse récupérer les armes des cadavre nous fait faire un pas de plus dans la dure réalité des combats médiévaux.

Ainsi, on se retrouve avec des champs de batailles digne de celle du Mordor dans le dernier Seigneur des anneaux, sauf que cette fois-ci, vous n’incarnerez ni Aragorn ni Gimli … Mais plutôt un simple humain qui va mourir en quelques secondes sans trop comprendre ce qui vient de lui tomber sur le coin de la gueule

L’univers de Chivalry 2 derrière les combats

Chivalry 2Mais au final, pour quoi nous battons nous cette fois ? Aucun hobbit à l’horizon, mais plutôt un royaume déchiré. Comme dans le premier Chivalry, vous incarnez au choix soit les Chevaliers d’Agatha en bleu ou alors l’Ordre des Massons en rouge. Lors de la dernière grande guerre pour unifier les royaumes, le roi Argon I, régnant sur l’ancien royaume nommé Agatha a su imposer la paix par le sang. Cependant, comme bien des royaumes, la force et la raisons des premiers rois se changea en despotisme et trahison par ses descendants. Ainsi est né l’Ordre des Massons. Dirigé par le général Malric à la mort de l’ancien roi, ces derniers sont bien décidé à reprendre le pouvoir par la force pour refaire jaillir la splendeur d’antan de leurs royaumes. Durant la Première Guerre Civil, comprendre ici Chevalry: Medieval Warfare, le général dissident s’empare du trône.

Bien décidé à le reconquérir, les Chevaliers d’Agatha, désormais sous les ordre d’Argon II comptent en découdre avec l’Ordre des Massons. Et cela va se passer au cours de combats dantesques. Réunissant jusqu’à 64 joueurs sur les cartes, il vous devrez tantôt massacrer des villageois, tantôt secourir un héros de combat (de la trempe d’Aragorn cette fois ci !). Quelque soit le camps que vous choisirez initialement, vous pourrez changer au cours des différentes parties.

Ainsi, vous pourrez facilement choisir quel type de mission vous préférez faire. Souhaitez vous défendre vos remparts et ne reculer sous aucuns prétexte ? Ou alors allez-vous monter à l’assaut devant d’innombrables ennemis ? Le choix vous revient entièrement.

Actuellement, la plupart des missions proposées se divisent en trois types. D’un côté, on trouve les combats chacun pour soi. Étant plutôt adepte du style archer et jouant souvent seul, ce type de mode ne m’a pas emballé. Mais il reste pas moins intéressant quand l’on veut se la jouer Highlander. De l’autre côté, on trouve les classiques Mode 64 joueurs et Mode 48 joueurs. Ici, le jeu est divisé en deux. Certaines parties vous emmèneront dans des combats à mort par équipe, où votre équipe dispose d’un nombre de réapparition limités. D’autre dans des combats à évènement. Ce sont ceux là qui m’attirent le plus. En plus de devoir tuer vos adversaire, il faudra réussir à débloquer des objectifs tout le temps différents.  C’est là que se trouve à mon gout le vrai cœur du jeu quand les deux autres modes ne servent qu’à faire des pauses massacres.

Un chevalier sans son épée …

Chivalry 2Et quelque soit le choix que vous aurez fait, il vous faudra prendre les armes ! Séparer en quatre classes, vous aurez le choix entre Chevalier, Avant Garde, Fantassins et Archer. Mais encore une fois, chaque classe est elle même sous-divisé en quatre sous-classe déblocable à mesure que vous jouez et maitrisez la première. Ainsi, il vous sera possible de débloquer l’arbalète après avoir atteint le niveau 4 en tant qu’archer et plus tard encore le métier de tirailleur. Vous l’avez sans doute devinez, mais chaque classe va principalement se différencier par ses armes, sa rapidité de mouvement et son armure. Ainsi, les chevalier son bien plus résistant quand les fantassins seront polyvalent, l’avant garde capable de tenir une position et les archers de tirer de loin. Quelque soit la classe initiale, vous pourrez vous équiper d’armes trouvées par terre … Un chevalier avec un arc, ça vous dit ?

En permettant aux joueurs d’utiliser différents style de combat, Torn Banner Studios propose différentes façon de trucider vos adversaires. Mais également de soutenir vos camarades ! Chaque classe dispose en plus d’une capacité spéciale. Braséro pour infliger des dégâts de feux pour les archers ou trompette de soin pour les chevalier, chacun sa spécialité. Il faudra donc réussir à obtenir au sein de vos équipes le bon nombre de personne pour chaque classe. Sans quoi le match risque vite de tourner au vinaigre face à une suprématie d’archer ou un manque de chevalier.

Toujours plus de tête qui volent

Chivalry 2Mais que vaut un bon jeu médiéval sans quelques décapitation ? Quand le premier Chivalry nous offrait des morts spectaculaires très facilement, il vous faudra faire preuve de talent pour arracher un membre désormais. Cependant, un bras en moins ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez plus vous battre ! Faites fi de cette blessure superficielle et profitez de vos dernières secondes pour vous venger de votre agresseur ! Il arrivera donc parfois des moments cocasse où un chevalier unijambiste réussira à achever un archer … Avant de périr d’une hémorragie (et oui, le garrot n’était pas coutume à l’époque …).

Cette nouvelle difficulté rends donc le jeu encore plus vraisemblable à mes yeux. Et cela va de pair avec les nouveaux décors. Quand Chivalry: Mediaval Warfare m’émerveillait en 2010, ce n’est plus vraiment le cas désormais que le full-HD voir la 4K sont standard. Alors de pouvoir découvrir de nouveaux décors et réellement enchanteur. On peut aisément remarquer le travail de modernisation des décors fait par le studio de Steve Piggott. Que vous tentez l’aventure à la première personne ou en troisième, vous pourrez sans soucis vous assoir sur un banc et profiter du massacre qui se déroule sous vos yeux. Oui, c’est du vécu et oui, ça s’est mal fini …

En plus des décors, de nombreuses modifications de vos personnages sont possible. Pour les fans de cosplay, Chivalry 2 vous propose un choix de tenu plutôt vaste qui se débloqueront au fur et à mesure de vos parties. En plus de ça, un travail plutôt agréable a été réalisé sur la bande son. Cette dernière réussi durant les combats à évènement à vous stresser juste ce qu’il faut. Quelques secondes avant que votre équipe soit en réel danger, la musique s’intensifie, vous faisant comprendre qu’il est l’heure de se jeter corps et âme dans la bataille.

Conclusion

Chivalry 2 vous emmène dans une suite bien attendu du premier opus. La crise sanitaire du COVID-19 a forcé le studio Torn Banner à repousser la date de sortie de leur jeu. De plus, certaines fonctionnalités risquent de débarquer en cours de route. Il était en effet censé avoir des chevaux pour vous permettre de rejoindre le front plus rapidement. Ce n’est pas le premier jeu à voir du contenu se dévoiler plusieurs mois après sa sortie. Il suffit de voir les différences entre l’édition Day One de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain et celle avec les dernières mises à jour pour comprendre que Torn Banner Studios a vraiment poussé son jeu avant de le proposer à la vente. On ne peut qu’espérer la venue des montures lors d’une prochaine mise à jour.

A côté de ça, le parti pris de faire monter des batailles jusqu’à 64 joueurs réel est un vœux pieux. En réalité, il arrive bien souvent que les parties se jouent plus à 30-40 personnes et soient compléter quand nécessaire par des Personnages Non Joueurs. Cette façon de faire permet de rejoindre rapidement des parties, même si l’on aimerait voir une vrai partie à 64.

Tout le travail réalisé par le studio nous permet de vraiment profiter d’un jeu de qualité et d’une histoire agréable. Les différents scénarios sont réellement prenant, chalengeant et équilibré pour les deux équipes. Pour ceux qui ont déjà jouer à Chivalry: Medieval Warfare, vous retrouverez sans soucis vos plaisir d’antan … Mais avec des graphismes bien plus poussés. Ainsi, Chivalry 2 s’affirme comme une évidence pour toutes les personnes qui aiment les combats à l’épée, le moyen-age ou tout simplement participer à une histoire. Mon seul regret est sans doute l’obligation du PlayStation Plus si vous décidez d’y jouer sur console… Et peut-être également l’absence d’un mode VR, qui aurait rendu l’expérience tout simplement bluffante.

Chivalry 2

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8.8

Note

8.8/10

POINTS POSITIFS

  • Un gap graphique depuis le premier jeu ...
  • Des missions très réalistes
  • Des décors splendides

POINTS NÉGATIFS

  • ... Mais très peu de changement dans le gameplay lui même depuis le 1
  • un mode VR aurait été épatant
  • On attend les chevaux !
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Luclis

Rédacteur passionné par les RPG et les vieux jeux. Si t'as pas connu la Game Boy Advance et la PlayStation 1, t'as manqué un bon tiers des meilleurs jeux au monde.

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