Certains jeux débarquent années après année sur différentes consoles. C’est le cas de Carrion, qui est d’abord apparu sur le monde des PC avant d’arriver sur les consoles japonaises. A ce moment là, @bomboy et @drfamikon avaient partagés avoir passé un très bon moment sur ce jeu. Donc, c’est un peu par hasard que je me suis lancé sur le jeu quelque temps après avoir vu le trailer. Quel type de jeu est donc carrion ? La réponse juste en dessous !

L’histoire de Carrion.

Tout commença quelques temps après la fin de 2016. À cette époque, le studio Phobia Games venait de finir son premier jeu : Butcher. Et il semblerait que ceux-ci aient trouver le genre de jeu qu’ils souhaitent faire. Il s’agit de jeux de plateforme où vous ne serez non pas le héros … Mais celui en charge de détruire le monde. Quand le premier jeu nous fait prendre les commandes d’un cyborg hyper-agressif, Carrion lui nous montre un monstre tentaculaire étrange sorti d’un ancien laboratoire secret.

Durant le jeu, vous n’aurez donc pas d’autres dialogues que des “Arrrgggg” ou des “Squash”. En dehors de ce moments monstrueux, il vous arrivera d’avoir des flash-back et de revivre l’arrivée des premiers humain dans ce laboratoire désolé. Il est alors possible de découvrir d’autres morceaux de l’histoire au travers de ces petites phases de flash back. On pourrait croire qu’un jeu où nous ne somme pas guidé serait dur mais c’est tout le contraire. Les développeurs ont réussis à ne laisser qu’un chemin pour progresser dans le jeu et ainsi nous aiguiller aisément sur quels endroits ils nous reste à visiter.

Il ne va donc pas falloir s’attendre à un scénario exceptionnel ! Votre monstre a bien une bouche, mais il semble qu’il n’a pas envisagé de s’en servir pour communiquer avec son entourage. Au lieu de ça, notre nouveau né fait son apprentissage comme tous les enfants en mettant tout ce qui traîne dans sa gueule. Humain, puis jambe d’humain ou porte de métal risque de se faire mâchouiller. Au fil du temps, notre monstre va donc grossir et accumuler de la biomasse.

La dynamique de jeu

Cette biomasse correspond en quelles sorte à votre barre de vie. On comprends sans soucis que si celle-ci tombe à zéro, vous mourrez. Cependant, plus vous êtes gros, plus il vous sera également difficile de vous mouvoir de façon discrète. Il faudra donc tout au long du jeu trouver un certain équilibre. Pour cela, il vous sera possible de laisser de la biomasse dans des zones spéciales. De même, il pourra parfois être intéressant de ne pas manger tous les scientifiques pacifiques afin de se garder … un petit casse-croûte …

À force de manger de scientifique, il faut bien s’attendre à avoir quelques effets secondaires. Ou plutôt, à force de s’accaparer leur travail présent dans des grosses cuves avec un logo “biohazard”. Ces cuves vont vous permettre d’obtenir différents pouvoirs supplémentaire. Quand vous êtes uniquement capable de vous servir de vos tentacules au début pour saisir des objets, vous allez rapidement pouvoir les propulser comme les toiles de spiderman ou même dévier les rayons de la lumière pour vous rendre invisible.

Vous l’aurez compris, votre monstre est surpuissant. Mais pour ne pas encombrer les commandes, et rendre le jeu un peu plus difficile, Phobia Games a eu une idée.  En plus de vous permettre de vous déplacer de façon plus libre, le jeu vous forcera par moment à être plus ou moins gros. En effet, certains pouvoirs ne sont possibles que si vous êtes de taille standard. Alors que d’autres vous demanderont d’être au meilleur de votre forme.

Ainsi, on se retrouve dans un jeu de plateforme où votre vie va influencer vos pouvoirs. Cette dynamique propose de nombreuse possibilité, et vous forcera sans aucuns doute à surveiller vos PV et comment vous soigner. Parce que certains scientifiques sont bien inoffensifs, mais d’autres ont appris à se battre. Durant le jeu, vous tomberez sur des gardes armées, et ceux-ci augmentent en difficulté selon votre progression.

Les graphismes et le son

Si vous avez regardé le trailer animé juste au dessus, ne vous attendez pas à trouver des graphismes du même niveau dans le jeu. Le jeu est plus un espèce d’hommage aux jeux rétro qu’on a pu connaître étant jeune. Les graphismes restent donc simple mais bien détaillés et chaque niveau se veut vraiment différent. Ainsi, les développeurs arrivent à nous faire voyager dans ces endroits insolites et obscures sans problèmes. Les plus anciens (coucou @yancha) pourraient même se prendre à revoir le film The Blob.

Côté de la bande son, nous sommes sur la même catégorie que le film précédemment cité. On entend notre monstre mâchouiller ses proies, chaque grognement remplie d’effroi les scientifiques … Le jeu vous offre toute les clés pour vous mettre dans l’ambiance pour un peu que vous le souhaiter.

Conclusion

Comme on le disait au début, cela fait déjà une bonne année que Carrion est déjà disponible sur PC et sur le monde Xbox. Donc pour quelle raison allez-vous partir sur la version PlayStation 4 ? L’argument de vente principale pourrait très bien être la présence du DLC Greatest Time of the Year immédiatement inclus dans le jeu de base. Malheureusement, ce dernier est également disponible en téléchargement gratuit sur les autres supports. Ainsi, si vous ne possédez pas de Nintendo Switch ni de Xbox et que vous ne voulez pas jouer sur votre PC, alors cette version pourrait vous plaire.

Carrion parlera principalement aux fans de jeux rétro ou encore à ceux de jeux de plateformes. La forme étrange de notre créature lui permet de se faufiler un peu de partout et ainsi de nous proposer des énigmes qui sont plus difficile à contextualiser dans un jeu avec un personnage normal. On arrive sans le moindre soucis à prendre en main le personnage. Il arrive cependant que les commandes soient compliquée à bien maîtrisée dans l’agitation. En somme on pourra regretter l’absence d’indices lorsque que l’on bloque ou encore plus clairs pour savoir si les “gentils” sont encore en vie. Mais une fois le concept pris en main, Carrion est un bon jeu pour jouer aux méchants et libérer son côté destructeur.

7.3

Note

7.3/10

POINTS POSITIFS

  • Une ambiance bien travaillée
  • Une difficulté honète
  • Un concept qui change

POINTS NÉGATIFS

  • Un poil compliqué à bien prendre en main.
  • On se perd assez facilement
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Luclis

Rédacteur passionné par les RPG et les vieux jeux. Si t'as pas connu la Game Boy Advance et la PlayStation 1, t'as manqué un bon tiers des meilleurs jeux au monde.

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