road redemption 00

road redemption 00

Les joueurs des années 90 ayant eu une machine SEGA doivent se souvenir avec nostalgie de Road Rash : Un jeu de moto endiablé où il était question de bastonner ses rivaux pour arriver premier de la course. Presque 30 ans plus tard, suite à un kickstarter , le studio DarkSeas Games reprend les mêmes ingrédients, en rajoute de nouveau, et nous propose Road Redemption. Edité par Tripwire Interactive, le plat est-il aussi bon ? Petit tour d’horizon de l’adaptation sur Switch du soft disponible sur l’eshop de Nintendo depuis novembre 2018… et actuellement en promo

The Story

road redemption 01Un assassin s’est permis de buter le leader du cartel d’armement. Le groupe auquel appartenait le défunt décide alors d’offrir une récompense astronomique pour celui qui leur ramènera la tête du tueur. Dès lors, n’importe qui possédant une moto, une arme et une santé malade toute relative, se met à la recherche de la cible. Pas de temps mort ! C’est à plus de 80 miles à l’heure sur des routes post apocalyptiques que les volontaires s’écharperont à coup d’armes diverses, ceci jusqu’à leur but final. Et la police dans tous ça ? Corrompue comme elle est, les brigades motorisées ne constitueront que des dommages collatéraux.

Choisissez votre personnage et votre bécane parmi un choix restreint qui s’étoffera au fur et à mesure de vos « exploits », et foncez à travers les routes de ce monde post apocalyptique. Les marques sont vite prises, et il assez aisé de faire chuter les autres motards à coups de batte de baseball dans la face. Dès lors, nous nous rendons compte que les armes sont plutôt nombreuses. L’épée sera une arme très efficace contre les concurrents sans casques, tandis que le C4 explosera facilement les véhicules à 4 roues. Sinon, un bon petit uzi ou fusil à pompe peut être très efficace contre les leaders de la course. (qui a parlé de lance grenade?) Bien sûr, viser et tirer en évitant le trafic n’est pas chose aisé, et les chutes se succèdent. Dès lors, un petit coup de nitro vous permettra de rattraper votre retard, comme c’était le cas avec Road Rash dès son 2e épisode.

 

The Road to Hell

road redemption 06Le jeu se présente comme étant résolument arcade. Vous n’avez qu’une seule vie pour parcourir la vingtaine de niveaux que compte le run. A chaque course sa mission : Arriver premier, dégommer un nombre donné d’adversaire, mettre hors d’état un chef de clan ou simplement survivre.
Lorsque vous réussissez vous gagnerez de l’argent que vous pouvez dépenser pour améliorer votre santé, arme ou nitro. Vous pourrez également acheter une vie supplémentaire ou obtenir un multiplicateur d’argent ou d’expérience récolté. Si vous ne réussissez pas la mission : c’est 25% de santé en moins pour continuer l’aventure… Un malus plutôt handicapant.

Dépenser l’argent au maximum car ces bonus ne seront que provisoires. Seule l’expérience pourra être échangée contre différent bonus en complétant un arbre de compétence (Nouvelles motos, jauge de vie améliorée, coups et armes plus puissantes, etc…). Il vous faudra de nombreuses parties et beaucoup de patience si vous voulez tout compléter. Pas si arcade que ça finalement.

Et le plaisir dans tous ça ?

06 road redemption bis… Il est bien présent. S’élancer à fond pour décapiter un maximum d’adversaire à un petit côté bien sympathique. La prise en main, rapidement acquise, renforce cet esprit « arcade ». Malheureusement, on se rend vite compte, dès la course qui se passe sur les toits en fait, que la caméra est assez capricieuse et qu’il faudra composer avec elle. Il arrive souvent qu’en haut d’une cote on ne puisse voir un virage serré par exemple. Mais comme on peut régler la caméra avec le stick de droite, il est facile de s’en sortir, et le fun l’emporte. Compléter l’arbre de compétence est un vrai challenge et finir le jeu l’est tout autant. Plus vous finirez le road trip et plus vous débloquerez de nouveau persos farfelus et motos. Augmentant ainsi la difficulté du jeu.

Malheureusement, le gros point noir du soft reste l’injustice de l’IA. En effet, on s’efforce à débloquer un max de capacité, une moto rapide, pour finalement se rendre compte que l’IA s’adapte à notre perso et à notre dextérité. En gros, et pour exagérer, rouler doucement et vos adversaires vous attendrons, roulez vite et ils seront plus énervés que jamais ! Leurs points de vies semblent aussi s’améliorer au fil de vos propres améliorations. Rajouter à cela quelques bugs à l’image de la vidéo ci-dessous, et vous vous rendrez compte que le plaisir peut laisser place à une certaine frustration. Comptez une dizaine d’heure pour rattraper et faire sa fête à l’assassin. Une fois votre mission accomplie… Pas sûr que vous enfourcherez une nouvelle bécane malgré la présence d’une sorte de news game + à la difficulté plus élevé, avec son lot de personnage déblocable. Dont le shovel knight qui ne se bat qu’avec une pelle !!!

Et à plusieurs, ça donne quoi ?

Road redemtion 05Le jeu est PEGI 18, pourtant la violence n’est pas vraiment hardcore et les décapitations sont plus rigolotes que traumatisantes. Par contre, il y a du langage vulgaire… Ca oui. Et quoi de mieux que de partager le jeu avec un acolyte pour partager insultes comme dans le jeu ? Car oui, Road Redemption est jouable jusqu’à 4 simultanément ! Dès lors, le jeu pourrait être plus facile car il suffit que l’un des joueurs réussisse la mission pour passer au niveau suivant. Et dans les faits, c’est bien le cas… Jusqu’à ce que l’on se rende compte que certains de nos tirs ne sont tout simplement pas pris en compte lorsque la cible est trop éloignée. Et là, c’est la soupe à la grimace. D’autant plus que les adversaires se contentent d’attaquer qu’un seul joueur. Donc si vous avancer au même rythme, ça passe, mais si vous êtes à 200m d’intervalle, c’est un peu plus gênant. Comme à l’époque de Road Rash 2, ce mode deux joueurs est finalement assez anecdotique et bref. Il permet de montrer le jeu à ses potes le temps d’une partie, guère plus.

Reste à savoir si ce bug est spécifique à la console hybride de nintendo ou si on la retrouve sur les autres supports. Autre point négatif concerne la bande son : les pistes sont peu nombreuses, et ne sont que du metal générique. Vous prenez un petit riff sympatoche, et vous avez votre morceau. Pas désagréable du tout, mais un son plus lourd aurait était bien mieux accueilli. Enfin, le jeu propose un mode online avec carrière. Malheureusement, les serveurs sont plutôt désert. (cliquez ici pour voir la vidéo de mon essai)

 

Conclusion

Bourrée d’action où le sang se mélange à la vitesse jusqu’au dénouement final, Road Redemption est un digne successeur à Road Rash. Comme son ancêtre, le soft de Pixel Dash Studios et EQ-Games, édité sur switch par Tripwire Interactive, est facilement pris en main et réserve son lot de fun. Mais, comme son ainé, il propose une esthétique passable avec son lot de bugs et une lassitude assez rapide. Ainsi, si les premières parties se jouent le sourire aux lèvres, il est peu probable que vous ayez la patience de débloquer tous les pilotes et motos disponibles dans le jeu. Néanmoins, si le trailer vous a donné envie, attendez une petite baisse de prix et foncez. Et donnez nous VOTRE avis, ici ou sur les réseaux sociaux, facebook et twitter . Car à 19€99 sur l’eshop, c’est un petit peu cher pour le contenu. Mais comme le jeu est en promo à -50% jusqu’au 19/04, vous pouvez vous laissez tenter sans trop de craintes.


Enfin, n’oubliez pas que Road Redemption est également dispo sur PC, PS4 et Xbox One.

Road Redemtion

6.8

Note

6.8/10

POINTS POSITIFS

  • Un digne successeur à Road Rash!
  • Un fun et une prise en main immédiate
  • Un arbre de compétence qui donne envie d’enchainer les parties

POINTS NÉGATIFS

  • Une bande son quelconque
  • Des bugs, surtout à plusieurs
  • Une IA plutôt étrange
  • La lassitude une fois le jeu fini
  • Pas de petites scènes humoristiques
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yancha

Rédacteur avec pas mal d'XP au compteur ayant grandi avec les bornes d'arcades à l'ère 8 et 16 bits.

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