Bioshock est un jeu qui aura marqué les joueurs. Grâce à son univers poisseux et envoûtant, le jeu de 2K Games a laissé une empreinte indélébile à tous les joueurs qui ont joué à ce chef-d’œuvre vidéoludique. Mais comme chaque fois, Hollywood flaire le bon filon et veut s’engouffrer dans la brèche pour en faire un film. Et aujourd’hui nous allons découvrir pourquoi le film de Gore Verbinski est passé à la trappe. Un mal pour un bien ? 

Qui est Gore Verbinski ? C’est un réalisateur américain mondialement connu pour la trilogie des Pirates des Caraïbes. Il a également reçu l’Oscar pour le meilleur film d’animation pour le non moins excellent Rango. Sachant manier le blockbuster et jouissant d’une bonne réputation, Gore voulait mettre sur pied l’adaptation de Bioshock. Mais rien n’est jamais simple dans le monde cruel du cinéma, alors le film resta dans les abysses. Un scénario était prêt et deux acteurs ont déclaré récemment avoir auditionné pour le film, probablement pour le rôle de Jack. Les deux comédiens en question sont Eddie Redmayne (Les Animaux Fantastiques) et Jamie Dornan (Cinquante nuances de Grey).

Mais Mr Verbinski a déclaré lors d’un entretien avec Collider que le studio Universal n’était pas chaud du tout. En effet, le film avait un budget de 200 millions de dollars et était censé être Rated-R (interdit aux moins de 17 ans non accompagné d’un adulte).  Face à cette classification présumée, c’était le début de la fin du projet. Puis nous étions en 2008 et les blockbusters avec une classification R n’étaient pas légion. Pourtant, le film prenait un chemin très fidèle à l’histoire du jeu comme le déclare Gore Verbinski ci-dessous.

“Je pense que [Bioshock] a l’une des rares narrations de jeux vidéo construites sur une grande histoire. C’est Œdipe. Il y a un vrai flow narratif. Il y a cette sorte de narrateur peu fiable. C’est moi qui ai approché John Logan avec ce script, et il a vraiment répondu à l’aspect dramaturgique de l’histoire. Donc on a passé beaucoup de temps à adapter cette histoire.

Bien sûr, le crash d’avion [au début du jeu] était un gros morceau, et l’entrée dans ce monde. Il y avait beaucoup de story-boards et de prévisualisations. On s’est aussi demandé comment implémenter les deux fins. Je ne sais pas si vous êtes familier du jeu, mais on voulait disséquer la feinte de l’happy ending, tout en gardant la version déchaînée du final. On essayait d’y arriver, et c’était très excitant.”

Si l’adaptation de Bioshock avait été fidèle et que le réalisateur avait su transposer et sublimer Rapture et ses Big Daddy, peut-être aurions eu nous le droit à un film culte pour les gamers. Rien ne nous dit qu’un tel projet ne verra jamais le jour avec la puissance de Netflix ou Amazon Prime. Dans tous les cas un quatrième opus est en préparation. Vous pouvez donner votre avis sur nos réseaux sociaux Facebook et Twitter. L’équipe de GeekNPlay vous souhaite une bonne journée sous-marine.

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Vegeblack

Rédacteur gaming et cinéma occasionnel. Il apparaît de temps à autre pour filer un coup de main et parle de lui à la troisième personne tel Delon. Il tient plus souvent dans sa main son aspirateur que son outil de gamer. Ainsi ai-je parlé.

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