Le Major est de retour pour de nouvelles aventures dans Halo Infinite ! Longtemps attendu par les fans de la saga, cet épisode qui a rencontré de nombreux obstacles en cours de route fête les 20 ans de la série. Mais après tant d’années à sauver tout le monde, Halo a t-il conservé son statut de FPS phare de la console de chez Microsoft avec ce nouveau volet ? La réponse se trouve dans ces lignes !
Guess who’s back !?
Le 15 novembre 2021, Microsoft a fêté les 20 ans de la première Xbox et de la franchise Halo avec la diffusion d’une conférence très spéciale. Quelques jours plus tard sortait Halo Infinite, le premier jeu de la licence à sortir sur Xbox Series. Un opus que les aficionados attendaient avec impatience en raison de son côté nostalgique mais aussi en raison des multiples couacs que ce dernier à subit tout au long de son développement. Prenant place après les évènements de Halo 5 : Guardians, Halo Infinite nous propulse sur Zeta Halo, un environnement tout nouveau activé par Cortana avant que celle-ci ne disparaisse. On retrouve une nouvelle fois le Major dans un monde qu’il ne connait pas, sans armes et sans connaitre l’état dans lequel se trouve le monde. Comme toujours, notre héros aura la lourde tâche de sauver l’humanité des vilains extraterrestres qui ne sont pas là pour faire connaissance ni pour échanger leurs numéros de téléphone… Le Major évolue donc dans un monde ouvert relativement grand et dense ou les possibilités de gameplay sont nombreuses. Pour couronner le tout, les fans apprécieront le fait de retrouver une narration rappelant très fortement les premiers opus de la série. Oui, on peut le dire tout de suite : Halo Infinite possède de très bon atouts qui caractérisent un bon Halo.
Même si Cortana n’est plus, nous n’allons pas nous attarder dessus pour ne pas vous gâcher la surprise, sa remplaçante prend son rôle à cœur et seconde parfaitement le Major 117. Cette dernière n’hésite pas à prendre régulièrement la parole, rendant l’exploration et l’aventure loin d’être monotone, sans jamais en faire trop. Et l’exploration est bien au centre de ce nouveau volet et il est possible d’appréhender le jeu comme bon nous semble. Cela casse un peu les codes de la franchise mais permet d’amener un vent de fraicheur et un sentiment de liberté non négligeable. En plus d’être encouragée, l’exploration octroi des récompenses grâce aux différentes améliorations Spartan disséminées un peu partout dans le jeu. Une fois récupérées, il est possible de perfectionner son armure et de choisir les points à améliorer en fonction du style de jeu.
Un nouveau monde bien mystérieux :
Et pour partir à la conquête de se lieu si étrange et magique à la fois, les développeurs ont mis le paquet ! Le sound design est très réussi et parvient immédiatement à nous transporter aux côtés du Major dès les premières minutes. Les dialogues sont bien construits et l’histoire se dévoile petit à petit même si le scénario reste toujours prévisible. Malheureusement, si les personnages principaux arrivent à nous tenir en haleine, les PNJ lambdas et les ennemis “classiques” sont parfois trop limités. Et c’est d’ailleurs le gros problème de ce jeu. L’IA est bien trop souvent à l’ouest, surtout lors des phases d’action. De temps en temps, les ennemis ne bougent même quand le combat est engagé. Loin d’être isolé, ce genre de situation ponctue fréquemment les combats. Dans certains cas, il est même possible de parcourir une zone entière soit disant protégée en ignorant totalement les ennemis. Dommage car si Halo Infinite possède un bon scénario, il aurait été judicieux de scénariser ce genre d’expérience pour ne pas que ces missions prennent une tournure humoristique…
Pour véritablement prendre notre pied lors des affrontements, il faudrait se mesurer aux boss qui succèdent à la prise d’un avant-poste ennemi. Ceux-ci sont d’une difficulté équilibrée (par rapport à celle que vous avez choisie en début de partie), et possèdent toujours un challenge particulier. A la fin de ces “combats”, on récupère l’arme de notre adversaire, arme souvent bien utile dans les missions suivantes. Pour les autres armes, on est ici sur le traditionnel système des coffres et des loots. Une recette qui a fait ses preuves depuis longtemps et qui fonctionne encore aujourd’hui. Au final, c’est ce qu’on attendait d’un FPS et cela marche parfaitement bien. Mais malheureusement, la pilule à parfois du mal à passer… Si le jeu en lui même est loin d’être hideux, nous sommes encore TRÈS loin des graphismes next-gen. Les textures sont encore trop ternes, les couleurs souvent fades et le tout manque de vie.
Halo ? Nan mais Halo quoi !
OUI, vous ne rêvez pas, on est en train de dire du mal du Major ! Car si cet épisode sent bon la nostalgie et reste tout de même un excellent cru pour la franchise, cela manque peut-être un peu plus de maturité. Toutefois, quelques bonnes idées permettent de remettre la licence dans le droit chemin comme le grappin, un outil qui permet au Major de se déplacer plus rapidement ou d’atteindre des endroits inaccessibles. A contrario, on passera notre temps à insulter les véhicules qui sont ABSOLUMENT incontrôlables. De véritables savonnettes… Et même si la sensation de vitesse est bien présente, ces derniers ne possèdent aucun dégât de chute…
Pour finir, parlons du mode multijoueur, disponible gratuitement depuis le 15 novembre. Si à son lancement, ce mode était très léger, il est devenu plus complet au fil des semaines. Sans rien révolutionner, il propose aux Spartan d’affronter autre chose que des extraterrestres. Un bon moyen pour les joueurs d’oublier le fiasco de Battlefield 2042. Comme pour la campagne, la narration prend ici une place de choix et on ne peut que saluer la prise initiative du studio qui propose une aventure plus axée sur le gameplay que sur l’univers même de la franchise. Attention cependant car le mode multijoueur vous demandera de nombreux réflexes et les adversaires sont bien plus coriaces que les autres monstres.
L’avis de Bomboy en désaccord avec Famikon sur Halo Infinite : Je n’ai pas pour habitude de contredire les autres rédacteurs du site…Mais là, je me devais de sortir de ma réserve pour Halo Infinite…Car, je trouve Famikon sévère sur la note et d’après moi, le jeu mériterait au minimum un bon 8 sur 10.Pourquoi? Car malgré quelques soucis graphiques , le manque de météo dynamique , le jeu tourne en 4k et 60 fps sur Xbox Series X. De mon côté, je ne vois pas en quoi, on peut condamner le titre…Car rappelons qu’il doit être cross gen et qu’il ne peut pas s’exprimer pleinement sur la Xbox Series X…Alors oui, il manque des effets de lumières et certaines textures ne sont pas aussi fines qu’on le souhaiterait! Mais est-ce qu’un jeu se réduit aux graphismes? La réponse est bien évidemment négative. De mon côté, j’ai adoré retrouvé l’ambiance d’un Halo avec les sons des armes, les ennemis qui parlent , l’OST qui te colle directement dans l’environnement, le tout soupoudré d’une nouveauté avec un grappin bien sympathique à utiliser. Voilà pour moi …De votre côté, êtes-vous d’accord avec moi ou avec @drfamikon? N’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires sur GeekNPlay ou via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter).
Conclusion :
NON, Halo Infinite n’est pas le meilleur jeu de la franchise ! Même si il réussi avec brio à conjuguer nostalgie et nouveautés, le titre aurait mérité un petit lifting avant que le Major viennent poser ses pieds (et ses armes) sur Xbox Series. Les mécanismes et les ajouts permettent toutefois de nous tenir en haleine le temps de la campagne et la narration est un des points forts du jeu. Zeta Halo est une planète merveilleuse et les possibilités d’exploration sont nombreuses. Le sentiment de liberté se fait vite sentir et même si le tout n’est pas parfait, cet épisode est loin d’être mauvais.
One thought on “TEST – Halo Infinite”
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je comprends ton point de vue Bomboy mais en l’état, le jeu ne peut pas devenir le porte étendard de la next-gen !